Comment avez-vous découvert cette discipline ?
Je suis venu tout à fait par hasard voir ma sœur lors du gala de Noël 2022. L'esthétique entre les figures et la musique, le côté sportif, la rigueur et la manipulation des engins : j'ai découvert un sport inconnu pour moi. J'avais testé pas mal d'activités avant : l'escalade, l'équitation et d'autres mais rien ne m'accrochait vraiment. Ma sœur pratiquait depuis quelques années pourtant mais c'est en voyant la variété du spectacle que j'ai eu envie d'essayer. Ma famille n'a pas vu d'objection et j'ai vraiment démarré en février, il y a un an.
Quel niveau pratiquez-vous ?
Euridisse, la coach, m'a intégré dans le cours A4 (Aîné 4), si je monte sur un podium je pourrai passer en A3. Je travaille quatre heures par semaine, demain je ferai le stage. Rotations, équilibres, sauts, enchaînements et maniement d'engins demandent beaucoup d'adresse. Cette année je travaille le cerceau : contrôler l'engin et en même temps exécuter un enchaînement, il faut penser à tout, j'aime cette exigence et cette intensité. Deux heures de cours c'est beaucoup d'énergie, c'est énorme en concentration. J'encadre aussi des plus jeunes avec Euridisse.
Être le seul garçon est-il un problème ?
Non, je trouve dommage qu'un sport soit relié à un genre. Je suis évalué sur les mêmes compétences que les filles : l'artistique, l'expression, les difficultés, sauts, pivot, équilibre, grand écart, manipulations d'objets, maintien. Je peux accéder à des compétitions mixtes départementales, régionales, nationales mais pas à l'international. Aux JO, la gymnastique rythmique sera le seul sport uniquement féminin. Prochaine compétition le 31 mars à Rennes.
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