Football - Ligue 2. Peter Ouaneh, sur le penalty manqué par Rémy Labeau-Lascary : "Il a tenté un coup de poker"

Défait face à Dunkerque samedi 16 mars pour le compte de la 29^e journée de Ligue 2 (1-2), le Stade lavallois en est à son dixième match consécutif à domicile sans victoire. À l'unisson, les Tango présents en conférence de presse ont apporté leur soutien à Rémy Labeau-Lascary après son penalty manqué en début de deuxième mi-temps. Le tournant du match.

Peter Ouaneh, défenseur du Stade lavallois :

"On n'en veut pas à Rémy (Labeau-Lascary). La semaine dernière il a marqué. C'est la vie d'un attaquant. Il ne peut pas toujours marquer même si on compte sur lui sur cet exercice. On a eu d'autres situations, mis à part le penalty, pour revenir. C'est vrai que c'est un tournant du match mais on ne va pas rester sur ça puisque l'on doit faire mieux autre part aussi. Rémy a tenté un coup de poker. Le gardien a vu son penalty (face à Grenoble), tout le monde l'a vu. Dans sa tête je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Il s'est peut-être dit : il a vu la vidéo, est-ce que si je change, il ne va pas changer ? C'est un jeu du chat et de la souris. C'est un exercice que je ne maîtrise pas et que seul lui maîtrise. Le gardien a gagné son pari."

Jordan Adéoti, milieu de terrain du Stade lavallois :

"Tout n'a pas été parfait sinon nous serions revenus dans la partie. Nous allons essayer de tirer des enseignements positifs pour enfin retrouver le goût de la victoire à domicile dans deux semaines (contre Bastia). Rémy était parfaitement désigné, c'était le tireur numéro un ce soir donc il a pris ce ballon et personne ne lui a contesté. Malheureusement, l'échec fait partie de l'exercice. C'est encore lui qui a provoqué ce penalty. Je pense que c'est un de nos seuls joueurs qui a cette capacité à provoquer des penaltys tellement il est fort en rupture et en accélération. On ne lui en tiendra pas rigueur au vu de tout ce qu'il fait de bien pour nous ces dernières semaines et des points qu'il nous a rapportés. Nous sommes persuadés qu'il marquera d'autres penaltys s'il en a encore et qu'il sera décisif jusqu'à la fin de saison."

Olivier Frapolli, entraîneur du Stade lavallois :

"Je suis très déçu. Nous sommes tombés sur une équipe très réaliste. Si on marque le penalty ce n'est plus le même match et le gardien l'arrête. Derrière ça vous met quand même un coup au moral et il faut recommencer. Malgré ça, je suis fier de mes joueurs. La semaine dernière, Rémy a provoqué et marqué. Il est en confiance. Cette fois le gardien l'arrête. Ça fait partie de l'apprentissage, il y a même des grands joueurs qui ratent des penaltys on le voit en coupe d'Europe. Les gens ne comprennent pas qu'on perde à domicile mais on en est les premiers malheureux. On a notre famille, nos supporters, on est sur le terrain... Mais on ne choisit pas. On essaye de trouver des solutions. On aborde les choses de façon différente. Ce soir, c'est difficile d'en demander plus aux joueurs sur la production générale, sur les occasions et l'intensité qu'on a pu mettre."