Un couple de la région de Meslay-du-Maine comparaissait jeudi 3 septembre devant le tribunal correctionnel de Laval. A la barre, l'homme, âgé d'une soixantaine d'années et la femme, une quadragénaire, n'ont pu cacher leur surprise face aux faits qui leur étaient reprochés. D'avril à juillet 2014, elle s'était lancée dans une activité de massage – bien-être non déclarée. L'une de ses offres se terminait par une masturbation. L'homme, qui était locataire de l'appartement où la femme effectuait ses prestations, était poursuivi pour proxénétisme, à cause de la mise à disposition du logement. Après définition de l'acte de prostitution, terme que la femme n'acceptait pas, le couple a admis les faits.
Point le plus dense du dossier, des fraudes aux allocations familiales. Ces Mayennais ont en effet omis de déclarer qu'ils vivaient ensemble pendant plusieurs mois. Parquet et défense se sont affrontés sur la période de fraude : un an ou quatre mois ?
Le Parquet a demandé la même peine pour les deux individus : huit mois avec sursis, assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans. Le tribunal a jugé que le couple a menti sur sa vie conjugale pendant quatre mois. Pour des infractions de fraude, proxénétisme et travail dissimulé, ils écopent tous deux de six mois d'emprisonnement avec sursis.
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 10 septembre.
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