Ils étaient dix-huit, lundi 18 mars, à 20h, à rejoindre la salle du conseil de Mayenne pour la première réunion publique de présentation du dispositif de participation citoyenne. Rarement installé dans des communes aussi grandes que Mayenne, la participation citoyenne a pour objectif de rassurer les habitants et de dissuader les possibles cambriolages et atteintes aux biens.
« Une cinquantaine de caméras de sécurité sont déjà installées en ville, commence Jean-Pierre Le Scornet, maire de la commune. Nous voulons renforcer cette culture de la sécurité. » Ce dispositif est une convention entre la mairie et la gendarmerie.
Une diminution de 25 à 40 % des atteintes
Comment fonctionne le dispositif ? « Nous observons toujours la vie de nos voisins, même sans nous en rendre compte. Nous savons quand ils changent de voiture, quand ils invitent du monde pour l'apéro, etc., explique l'adjudant-chef Franck Leriche. Être citoyen référent, c'est informer la gendarmerie dès qu'il se passe quelque chose d'anormal dans le quartier : des passants qui tournent dans les rues, une voiture que vous ne reconnaissez pas, des gens qui frappent aux portes... »
Le gendarme le précise bien, un référent n'est pas un gendarme. « Vous n'avez pas de matraque ou d'arme et n'interpellez personne, vous avez juste une ligne directe pour la brigade de Mayenne pour prévenir d'anormalités. »
Pour l'adjudant-chef, la mise en place d'un tel dispositif réduirait les risques des atteintes de « 25 à 40 % ».
Pour devenir référent, il faut ne pas être mineur, ne pas avoir de casier judiciaire et ne pas avoir peur d'aller vers les gendarmes.
Pratique : Deuxième réunion publique, mercredi 27 mars, à 20h, à la salle des conseils à l'hôtel de ville.
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