« Est-ce que tu choisis d'aimer le flan ? » La question résonne dans la salle du lycée Léonard-de-Vinci. Quelques mains, timides, s'élèvent pour répondre à la question. « Non, ça dépend de chacun », suggère un élève. L'animatrice acquiesce. Depuis trente minutes, une trentaine d'élèves assiste à un atelier théâtral autour des questions de l'égalité et de la sexualité. « L'objectif est d'ouvrir le dialogue, explique Nathalie Hubert, professeur de lettres et d'histoires et référente du mois de l'égalité organisé au lycée Léonard-de-Vinci. On veut casser les appréhensions et mettre en avant le respect et le consentement. »
Jeux, théâtre, conférences, expositions... Pendant un mois, les nouveaux lycéens suivront différents ateliers pour « faire en sorte que les garçons trouvent leur place et que les filles puissent exprimer leurs peurs ». En tout, ce sont 200 élèves qui vont y participer.
Un label égalité fille-garçon à l'avenir ?
Devant les regards des élèves, les animateurs jouent une saynète, les élèves doivent trouver les erreurs avant de la rejouer en les corriger. « Stop ! s'exclame une élève. Les filles peuvent également faire des métiers dits de garçon ! »
C'est la troisième année que le lycée propose un tel mois. « Ça nous permet également de réaliser les heures d'éducation à la vie sexuelle et affective », poursuit la référente. Plusieurs organisations extérieures au lycée proposent des ateliers comme l'association Femmes solidaires 53, la gendarmerie, ou encore la Maison de protection des familles. « Nous voulons donner la parole aux élèves. »
À l'avenir, le lycée Léonard-de-Vinci va candidater pour une labellisation « égalité fille-garçon ». En attendant, les mois de l'égalité ne sont pas près de s'arrêter.
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