"C'est un peu difficile car on ne peut pas utiliser ses jambes." Comme 65 autres camarades, Annouck, élève de cinquième au collège Maurice-Genevoix de Meslay, a participé aux ateliers de sensibilisation aux handicaps. Une matinée organisée par les étudiants de l'IFE, un établissement qui forme les futurs ergothérapeutes. "Nous abordons les différents types de handicaps dans le cadre d'un projet pour les cours", explique Aléa Thommeret, une étudiante.
Dans une des salles, une dizaine d'élèves répartis en deux groupes participent à un atelier sur les troubles visuels. L'un d'eux consiste à tester des lunettes avec différentes visions et à réaliser des tâches du quotidien : remplir un verre d'eau, dessiner, faire ses lacets… Hugo et Lohan se prêtent au jeu et relèvent les défis haut la main. "Je m'étais déjà entraîné à faire mes lacets les yeux fermés", plaisante Hugo.
"Trouver des solutions"
À l'étage, Méline, Louise et Léna proposent des exercices avec des fauteuils roulants en expliquant que "le trouble moteur va affecter les mouvements du corps qui touchent les membres inférieurs et supérieurs du corps. Notre rôle d'ergothérapeute est de trouver des solutions pour permettre aux personnes en situation de handicap de retrouver des activités du quotidien". Les jeunes, très intrigués par les fauteuils, se chamaillent légèrement pour savoir qui va le tester en premier. À tour de rôle, ils tentent d'ouvrir la porte, aller aux toilettes ou même de prendre l'ascenseur.
Le principal de l'établissement Jean-Noël Gaultier est satisfait de la matinée. "Je souhaitais mettre en place ces ateliers très pragmatiques pour les élèves, encadrés par des étudiants car généralement le courant passe très bien entre eux."
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