Ils n'avaient pas eu le temps de répondre dans les courts délais impartis et ils voulaient simplement remettre les pendules à l'heure. Dans notre édition du 14 mars, nous faisions le récit d'un "projet éolien mené dans la confusion" à Contest. Le maire Daniel Montaufray et son adjoint à la communication Michaël Roger ont apporté mardi 26 mars leurs réponses.
Mauvaise communication
"Déjà, c'est un projet privé sur un terrain privé, attaque Michaël Roger. La commune n'a qu'un rôle consultatif et c'est à la préfecture que reviendra la décision finale. Nous, nous faisons en sorte d'éviter les surprises pour la population."
Daniel Montaufray, lui, rappelle que le projet date même de la mandature qui a précédé celle de Marie-Madeleine Foubert. Sous Édouard Beaudouin, la société Juwi (depuis rachetée par Neoen, porteur actuel du plan) avait établi des premiers contacts. "Ils étaient allés voir les agriculteurs propriétaires des terrains sur lesquels ils voulaient implanter leurs éoliennes."
"Le projet en comprenait alors six, ajoute l'adjoint. Mais à l'époque, Juwi n'obtient pas les six signatures et est bloquée à quatre. Puis avec l'évolution des centrales, il ne suffisait plus que de trois éoliennes pour produire l'énergie de six unités." Neoen relance donc le projet dans la fin des années 2010.
Là, la municipalité regrette la communication de la société de production d'énergies renouvelables. "Elle n'est pas celle qu'on aurait souhaitée", s'accordent les deux élus. "On voulait qu'ils prennent rendez-vous avec les riverains pour leur expliquer, poursuit le maire. Mais leur agence de communication Tact est passée à l'improviste chez les agriculteurs, pas forcément prêts à échanger sur un tel sujet."
Enquête publique cette année
Pour la défense de la mairie, Michaël Roger enrichit : "Depuis 2021, nous exprimons quatre demandes : réaliser un point zéro des résultats de toutes les exploitations agricoles proches des éoliennes ; réaliser une étude géobiologique (obtenue et faite) et une autre hydrogéologique et nommer un comité de suivi composé de riverains, d'élus et du porteur de projet."
"On essaye toujours d'apporter le plus de réponses aux doutes, complète Daniel Montaufray. Et Vent de colère du Pays de Mayenne est dans son rôle. Je continue d'aller à leurs assemblées générales." Aujourd'hui, l'édile est dans l'attente de l'enquête publique annoncée par la préfecture de la Mayenne pour ce premier semestre.
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