Handball. "C'est encore un peu irréel" : les Évronnaises disputeront la finale de Coupe de France régionale à Paris-Bercy

« C'est encore un peu irréel » raconte Nathan Contreras, entraîneur des seniors féminines du CA Évron. Dimanche 31 mars, en remportant aisément leur quart de finale contre Crépy-en-Valois (24-21) et leur demi-finale face à Dreux-Vernouillet (29-16), les Mayennaises ont remporté le ticket d'or pour aller disputer une finale de Coupe de France régionale à l'Accor Arena samedi 20 avril. « On se retrouve dans une saison assez folle, admire le coach, présent au club depuis six saisons et à la tête des féminines depuis quatre ans. Ça décuple les émotions. On vit des choses auxquelles on ne s'attendait pas. »

Un parcours inattendu

Toujours en lice pour une montée en Nationale 2, les Évronnaises n'avaient pas fait de la Coupe une priorité. En début de saison, cette compétition était même le laboratoire pour permettre à certaines joueuses de grappiller du temps de jeu en même temps qu'elle permettait de faire souffler certaines titulaires. Puis, à la faveur de plusieurs victoires, d'un tirage abordable et d'une euphorie enclenchée en championnat, les Évronnaises se sont mises à rêver d'une finale à Paris-Bercy. Opiniâtres, les Mayennaises ont fait de ce rêve une réalité et peuvent toujours croire à une fin de saison… de rêve. « On a même pu savourer les dernières minutes de la demi-finale puisqu'on était à plus de dix buts. Elles m'ont encore surpris. »

Lever de rideau de Nantes - Paris Saint-Germain

Très vite, Nathan Contreras a mis ses joueuses en garde sur l'importance de bien rebasculer sur le championnat avant de se projeter sur cette finale historique. Pourtant, en « off », le technicien cherche déjà à avoir des infos sur le futur adversaire : les Ourses de l'US Beaurepaire. Dix ans après avoir perdu une finale départementale, les Iséroises retrouveront l'enceinte mythique de Paris-Bercy. Les deux équipes auront l'honneur de jouer en lever de rideau de la finale de Coupe de France masculine qui opposera Nantes au Paris Saint-Germain. Devant Nikola Karabatic, Elohim Prandi et consorts, les Évronnaises devront être à la hauteur de l'évènement. Mais ça, jusqu'à présent, elles savent faire.