Le Stade lavallois nous avait donné l'habitude de contre-performer à domicile, mais samedi soir, face à Annecy, les Tango ont donné l'impression d'être inertes dans un marasme collectif déconcertant. Tour à tour, Olivier Frapolli, Titouan Thomas et Jordan Adéoti sont revenus sur cette défaite qui pourrait laisser des traces à six journées de la fin du championnat de Ligue 2.
Jordan Adéoti, milieu de terrain du Stade lavallois :
"Il n'y a même pas de regret à avoir parce que c'est un match où il n'y a rien du début à la fin. Je crois que c'est le pire match que j'ai vécu avec Laval, même en prenant mes matchs dix ans en arrière. C'était un naufrage collectif. Tout le monde nous dit qu'on fait une bonne saison mais si c'est pour finir dixième à la fin et être content d'être maintenu… Non. On a bataillé pour se retrouver dans le haut du classement, on est encore cinquièmes aujourd'hui et on a notre destin entre les pieds. On a envie de continuer à vibrer. Il va falloir apporter de la positivité et beaucoup d'exigence. Dans les petits détails, les échauffements, la préparation, la moindre passe… Et bien sûr de la positivité parce que c'est notre ADN dans le vestiaire. On rigole beaucoup en dehors des entraînements."
Titouan Thomas, entré en jeu à la place de Peter Ouaneh dès la 23e minute :
"C'est une déroute, on passe complètement à travers. On a des objectifs élevés et on fait un faux départ sur ce match. J'ai essayé d'apporter de l'impact, gagner des duels et amener l'équipe avec moi. J'ai commencé sur le banc donc j'avais de l'énergie, eux sur le terrain avaient tous la tête dans le cul. Ils avaient plus envie que nous. Généralement si tu ne mets pas d'impact dans ces matchs-là, c'est compliqué."
Olivier Frapolli, entraîneur du Stade lavallois :
"Les scénarios se répètent. C'est encore miraculeux qu'on soit cinquièmes. Il faut gagner des matchs. Tu ne fais pas un championnat en espérant que les autres perdent. Là, on parle d'une montée en Ligue 1 ! Tu ne peux espérer quoi que ce soit si tu ne gagnes pas tes matchs à domicile. Trois matchs et trois défaites. Avant de regarder les résultats des autres on va se regarder le nombril. Aujourd'hui, on n'est pas à la hauteur à domicile de ce qu'on produit à l'extérieur, de ce qu'on aimerait amener devant nos supporters. Je suis le premier à me poser des questions et à être décontenancé parce que c'est inexplicable."
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