La cyclosportive Babybel arrive à toute vitesse, pour le plus grand bonheur des coureurs et des organiseurs. Pour Jean-Michel Chadron, président du CAE VTT Évron et Léonard Didiot, directeur de l'usine Bel d'Évron, l'événement est un moteur de rassemblement pour les passionnés de cyclisme, les salariés pour les familles du territoire. Le point à neuf jours de cette première expérience en Mayenne pour Bel Évron.
Combien de personnes sont inscrites sur le week-end ?
Jean-Michel Chardron. Nous sommes à presque 3 000 inscrits sur tout le week-end, ce qui est plutôt incroyable. Ce sont majoritairement des cyclistes confirmés qui participent pour cette première édition. Le grand parcours à 145 km est celui qui compte le plus de personnes. On veut quand même montrer que l'évènement est accessible également pour les familles et qu'il existe des circuits plus courts.
Léonard Didiot. Une soixantaine de personnes de l'entreprise Bel Évron participent à l'une des courses, ce qui représente environ 10 % de nos effectifs sur le site, nous en sommes très fiers.
Pourquoi avoir choisi le cyclisme comme sport et pas un autre pour fêter les 50 ans une mini Babybel ?
JM.C. C'est une très bonne question (rires). Nous avions organisé un événement exceptionnel pour les cent ans de la Vache Qui Rit : la cyclosportive à Lons-le-Saunier dans le Jura il y a trois ans. J'ai pensé que ce genre de rassemblement pourrait être réalisé aussi dans les Coëvrons. En 2024, nous y sommes.
L.D. La Mayenne est une terre de cyclisme, il y a un réel engouement autour de ce sport, même pour du loisir. C'est un territoire pas très connu mais on veut s'affirmer montrer que l'on est présent.
Comment avez-vous travaillé pour élaborer six circuits ?
L.D. Les salariés de Bel ont proposé plusieurs types de parcours et nous avons fait appel aux connaisseurs du territoire. Il existe de nombreux chemins déjà tracés. De nombreuses associations les utilisent d'ailleurs. Il y a une réelle volonté politique de permettre une circulation via le vélo.
JM.C. Quand nous avons évoqué l'idée de reprendre le concept de la cyclo du Jura on nous a un peu ri au nez car certains disent qu'il n'y a pas de dénivelé en Mayenne. Pourtant le parcours passe par plusieurs sites qui sont durs à grimper. Il y a beaucoup de montées et de descentes qui fatiguent très vite ! Mais les participants font cette course avant tout pour se surpasser et prendre du plaisir.
Sur ces deux jours de festivités, près de 250 bénévoles seront sur place, ainsi qu'un village exposant regroupant plusieurs marques et des produits de la France entière.
Pratique : Inscriptions possibles jusqu'au jour de la course.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.