Un groupe de travail, composés d'élus, d'habitants, d'associations et d'acteurs du tourisme, se réunit plusieurs fois dans l'année pour faire l'état des lieux des chemins de La Chapelle-au-Riboul. « Beaucoup de sentiers sont inactifs dans la commune depuis les années 1990 », commente Jérôme Harault, maire, le groupe s'occupe de les recenser sur une carte et de réfléchir à leur utilité. « La commune ne peut pas prendre en charge tous leurs entretiens, on cherche les plus utile pour les défraîchir et les ouvrir au public. » Chaque année, un budget leur est alloué.
Ainsi, 1,3 km de chemin creux a été défraîchi pour agrandir le sentier du Gué Marie, désormais long de plus de 8 km. L'Établissement de travail et d'insertion à Copainville (Etic 53) s'est chargé des travaux lors d'un chantier d'insertion. « Cette extension permet d'éviter près de 800 mètres de voirie et de rejoindre la voie verte de Grazay. »
Jérôme Harault, maire de La Chapelle-au-Riboul. - Naomie Jourand
Réaliser des jonctions
Là est l'objectif du groupe de travail : relier les sentiers entre eux. « On souhaite faire plusieurs boucles pour que les gens puissent marcher les distances qu'ils souhaitent sans devoir changer de lieu », décrypte l'édile.
L'intérêt est également communautaire. « Le sentier du Gué Marie est référencé auprès de la communauté de communes, cela nous permet de toucher plus de randonneurs qui découvrent notre commune en se baladant. » L'intercommunalité prend ainsi à sa charge deux entretiens par an : « C'est un avantage financier pour nous, nous restons propriétaires mais déléguons son entretien. »
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