Dimanche 21 avril, à 16 heures, entre larmes de joie et éclats de rire, les Mayennaises traversaient l'allée de supporters présents à Évron pour les accueillir et fêter leur sacre historique en Coupe de France des régions. Vingt-quatre heures en arrière, les joueuses de Nathan Contreras lâchaient déjà quelques petites larmes durant la remise des maillots d'avant-match, lors d'un rituel chargé en émotions. Retour sur un week-end inoubliable lors duquel les Évronnaises ont vécu cette finale, et tout ce qui l'entourait, en plaçant le curseur haut à tous les niveaux.
La découverte de Bercy
Parties à trois minibus vendredi 19 avril en fin d'après-midi, les joueuses de Nationale 3 avaient rendez-vous dans la soirée à l'Accor Hôtel Arena de Paris Bercy pour découvrir l'enceinte hors-norme et se retirer une pression pour le jour J. « Déjà vide, c'était impressionnant, raconte Bérangère Beauclair, capitaine du CA Évron depuis 2010. De voir le nom du club à côté de celui du PSG Handball sur la porte des vestiaires, c'était incroyable. » Pour cause, les Évronnaises s'apprêtaient à disputer leur finale face à l'US Beaurepaire, en lever de rideau de la finale de Coupe de France masculine qui opposait le Paris Saint Germain à Nantes.
Remise de maillots chargée en émotions
Après une nuit à l'hôtel des étoiles plein les yeux, à s'imaginer le match et se projeter sur des actions positives, le groupe se réunissait le samedi après-midi pour une remise des maillots particulière. Chaque joueuse savait à qui elle allait remettre le maillot et avait donc pris soin de préparer un petit mot. « Je ne vais pas mentir, il y a eu des larmes, c'était un moment rempli d'émotions », confie Nathan Contreras, entraîneur du CA Évron. « C'était un grand moment, on avait besoin de ça avant de partir à pied à Bercy », admet Bérangère Beauclair.
Les supporters au bord du terrain à cinq minutes de la fin du match
« La consigne était de jouer et de voir comment ça allait réagir en face », révèle la joueuse de 32 ans. « J'avais fait le choix de ne pas parler de stratégie avant le match et de tout miser sur l'aspect psychologique », explique son coach. Choix payant. À cinq minutes du coup de sifflet final, le match était plié. « J'ai compris que c'était fini quand j'ai vu les supporters descendre au bord du terrain à cinq minutes de la fin », se remémore la joueuse, impressionnée par le « mur vert ». « J'ai revu le match à froid et j'ai découvert certaines actions des dernières minutes », avoue Nathan Contreras.
Troisième mi-temps en bord de Seine et retour à Évron
L'après match des joueuses du CA Évron leur appartient. Il est question de troisième mi-temps dans un bar en bord de Seine, d'une rencontre avec Guillaume Gilles, sélectionneur de l'Équipe de France, et sûrement de chants qui ont rythmé leur nuit parisienne. La voix cassée de Bérangère Beauclair à l'heure où elle nous racontait cette aventure en témoigne.
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