Dans la salle du théâtre municipal, ils prennent une bonne heure pour ajuster chaque éclairage. Pour leur représentation, vendredi 19 avril au festival de théâtre amateur Les Poquelinades à Mayenne, les Landivysiens de la Compagnie Ose ne laissent rien au hasard. Quinze ans après (voir l'édition du 25 janvier), Christelle, Valérie, Eric et Fred, les anciens Imprévus, sont remontés avec joie sur scène pour interpréter Dernier acte, d'Anne Chazeaud, professeure de français du collège communal.
Le CDLM : Comment s'est passé votre retour sur scène ?
Cie Ose : On était contents. On a eu des bons retours du public. On a pris beaucoup de plaisir à jouer ensemble. Ce qui était plaisant justement c'était de se retrouver. Et on a fait un come-back quoi ! Un retour en arrière de quinze ans. On était heureux de rencontrer Anne et d'avoir à partager aussi l'aventure avec elle.
Sur scène, il y a une complicité qui était déjà là entre les quatre. Donc on gagne un temps phénoménal. Il n'y a pas ce temps de connaissances, de familiarisation avec l'autre.
On est tous là pour servir une pièce, c'est surtout ça. On est tous utiles à la pièce quoi. On a quand même la chance d'avoir une pièce qui est belle et qui est bien écrite par Anne ! On est contents de faire vivre son "bébé".
Avec une tragédie, vous preniez un risque. Comment a-t-elle été accueillie ?
Souvent les gens nous disaient : "Nous, nous allons au théâtre pour rire." Mais certains voulaient autre chose. Cela faisait quelques années qu'on jouait des tragédies avec des collégiens à Landivy. Donc cela a un peu préparé le terrain. Et finalement la pièce a été très bien accueillie. On est très contents du nombre d'entrées sur Landivy.
Des gens se sont pris dans l'histoire. Certains imaginent des choses qui finalement n'arrivent pas sur scène et chacun se fait son film, imagine une fin qui n'est pas toujours celle qu'il attendait. Quelqu'un qui n'aime pas trop le théâtre a même pleuré ! Il nous a dit qu'il a été bouleversé.
On a été sollicités de nouveau par l'association des parents d'élèves pour une représentation. Et des gens viennent plusieurs fois.
Comment abordez-vous Les Poquelinades ?
C'est un point d'orgue, une apothéose ! Jamais on n'aurait pensé jouer dans un théâtre comme celui-là. Nous, au début, on a monté un petit groupe. On voulait faire trois ou quatre représentations à Landivy et puis basta. Aujourd'hui, c'est un cadeau… C'est que du bonheur ! Qu'on ait un prix ou qu'on n'en ait pas.
Il y a un accueil très chaleureux et familial. Il y avait quinze troupes en sélection et quatre sélectionnées… ça veut dire qu'on ne doit pas être mauvais ! C'est une fierté.
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