Encore traumatisé de son naufrage face à Annecy, le Stade lavallois subissait une deuxième défaite cuisante à Pau, samedi 20 avril, sur un score sans appel (3-0). Pas le temps de s'apitoyer, après un retour express aux Gandonnières dimanche et lundi pour recharger les batteries, les Tango prenaient la direction d'Auxerre mardi 23 avril pour y affronter le leader dans le cadre de la 34e journée de Ligue 2. Avec une nouvelle désillusion à la clé... Retour sur deux rencontres terribles.
À peine le temps d'y croire à Pau
Dans le nord des Pyrénées, au coup d'envoi, Olivier Frapolli avait fait le choix de la fraîcheur en effectuant cinq changements dans son onze de départ par rapport au match contre Annecy : Rémy Labeau-Lascary, Titouan Thomas, Anthony Gonçalves, Yasser Baldé et Jordan Adéoti intégraient le onze à la place d'Antonin Bobichon, Jimmy Roye, Thibaut Vargas, Marvin Baudry et Peter Ouaneh. Mais c'est Djibril Diaw, seul défenseur central maintenu comme titulaire, qui se faisait avoir sur une passe en profondeur d'Iyad Mohamed et une frappe clinique de Moussa Sylla (3e).
Mines déconfites, têtes basses, les Lavallois replongeaient dans le doute avant même de pouvoir y croire. La connexion Iyad Mohamed - Moussa Sylla faisait mouche une deuxième fois sur un corner du premier nommé avec à la réception l'attaquant, auteur d'une tête au premier poteau devant un Sam Sanna trop laxiste au marquage (32e). Le coup de grâce intervenait en deuxième période après une intervention défensive manquée du capitaine Anthony Gonçalves bien exploitée par Steeve Beusnard (65e).
"Quand on voit les remarques extérieures, on a l'impression que c'était un naufrage, exposait Jordan Adéoti en conférence de presse lundi 23 avril. Je sais que ce n'est pas ce qui en ressort, donc ça peut faire sourire quand je le dis comme ça, mais honnêtement, en regardant froidement le match, on les a regardés droit dans les yeux."
Aucune chance d'y croire à Auxerre
"Je veux retrouver mon équipe", balançait Olivier Frapolli, entraîneur du Stade lavallois, avant le déplacement chez le leader auxerrois. Menés au score dès le début de match face à Annecy puis à Pau, les Mayennais avaient donc pour consigner de bien entamer la rencontre au stade de l'Abbé-Deschamps et de piquer si possible en contre en utilisant la verticalité.
Patatras ! Quatre minutes de jeu à peine et Irvyn Lomami, titularisé dans le couloir gauche, trompait involontairement son propre gardien de la tête. Le reste de la rencontre fut un cauchemar pour les Tango, en sang après le but de Florian Ayé (13e), puis à terre sur le doublé de l'avant-centre (33e). À la mi-temps, la messe était dite. L'exclusion d'Antonin Bobichon juste avant la pause pour une semelle confirmait la tendance : les Lavallois n'avaient plus aucune chance d'y croire. Le but de Kévin Danois en toute fin de rencontre reste anecdotique, faisant gonfler le score au tableau d'affichage et donnant cette fois l'impression que le Stade lavallois a vécu, à n'en pas douter, un véritable un naufrage.
Les Tango sont toujours en vie
Tout n'est pas perdu mathématiquement pour autant. Huitièmes du championnat mais à trois petits points du Paric FC, premier barragiste, les Tango peuvent toujours croire à une fin de saison renversante. Dans cette optique, la réception des Girondins de Bordeaux samedi 27 avril ressemblera fortement au match de la dernière chance. Toutes les séries ont une fin, même les plus mauvaises. Alors, pourquoi pas ?
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