Peu de spectateurs au bord des routes, mais le village d'exposants a accueilli un flux continu de visiteurs, plus nombreux dimanche 28 avril à l'arrivée des courses. La ferveur générale autour du sport était bien présente. "J'ai mangé la boue pour mon premier Gravel, mais c'était chouette !", confiait Kévin, âgé de 31 ans et venu de Ménil.
160 signaleurs
Jean-Michel Chardron, président du CAE cyclisme VTT, avait, entre autres, sur les épaules le traçage des circuits et la signalisation, une grosse responsabilité puisqu'aucune route n'a été bouclée sur les deux jours. "Vous êtes sur route ouverte, il vous appartient de respecter le Code de la route ainsi que l'environnement", a averti le commentateur évronnais Patrice Chicault au départ des épreuves. Les signaleurs consciencieux sont restés postés sous la pluie "jusqu'à au moins 14h à cause des retours tardifs dus à des panneaux inversés volontairement sur le mont Rochard". Jean-Michel Chardron a pu compter sur des bénévoles venus d'une dizaine d'associations évronnaises, mais aussi sur l'entreprise Bel qui comptait une cinquantaine de salariés dans les différentes courses, dont le directeur Léonard Didiot. Une organisation monumentale et réussie.
Jean Michel Chardron, président du CAE cyclisme VTT, et Léonard Didiot, directeur de Babybel, au 110km.
1 250 au départ des 150km
A 7h30 dimanche 28 avril matin, grosse effervescence dans le quartier des Grands Prés. Certains s'échauffaient déjà, d'autres s'habillaient près de leurs voitures, personne ne sentait le froid. Après les Gravels du samedi, qui avaient rassemblé 438 coureurs, 197 pour l'Ultra et 241 pour le Chrono, le foirail des Grands Prés était rempli de camping-cars au soir. "Tous les gîtes aux alentours sont complets", se réjouissait Joël Balandraud, maire d'Évron, très satisfait de la réussite de cette première. La file pour prendre les plaques débordait de plusieurs mètres à la porte du Trait d'Union. Arnaud, âgé de 50 ans, et Magali, âgée de 48 ans, arrivés du Loir-et-Cher avec des amis sarthois, étaient de ceux-là. "Les copains sont en camping-car, mais nous, nous avons loué un Airbnb à Évron", dit Magali. "Quand on s'est inscrit pour la cyclo La vache qui rit de Lons, on nous a indiqué celle-ci, on a pris." Arnaud a couru la 113km et Magali la 76km. Et puis il y avait ceux qui couraient la 150km avec Jalabert, ou la 75km comme les évronnais Alain Sablé (Bel) et Dominique Berthé (Retraite sportive) classés 15e et 16e en 2h37. Jean-Mary Pourat, directeur des activités Bel, l'a dit très fort : "Nous sommes sur une terre de vélo !"
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