"On ne pourra pas reculer, la rénovation du stade va se faire", "une page de notre histoire va se tourner", "le destin de la ville est lié au football". Dans une réunion de présentation mardi 14 mai, Florian Bercault et Laurent Lairy, qui représentaient Laval agglomération, la Ville de Laval et le Stade lavallois, ont annoncé l'acte d'accord du protocole de rénovation du stade Francis-Le Basser. La vétusté de l'enceinte créée en 1971 ne correspondait plus aux standards d'exigence du Stade lavallois qui vise à moyen terme "la montée la Ligue 1" a rappelé son président.
Nouvelle capacité d'accueil avec quatre tribunes distinctes
Le chantier devrait a priori commencer en 2025, après un an d'étude opérationnelle, et n'empêchera aucunement l'accueil des matchs jusqu'à la livraison finale du stade flambant neuf à l'horizon 2030. Deux nouvelles tribunes seront construites derrière les buts et les deux déjà en place seront rénovées. La tribune Crédit Mutuel sera agrandie. Ces changements permettront au club d'accueillir entre 12 000 et 14 000 supporters avec la possibilité de faire évoluer cette capacité à 18 000 places dans un second temps. Un musée et une boutique verront le jour à l'entrée principale sur l'avenue Pierre de Coubertin.
Un stade vivant même en dehors des jours de match
Avant de se lancer dans ce projet, le président du Stade lavallois a trouvé son inspiration en allant visiter le Stayen, stade de l'équipe de Saint-Trond (ville de 40 672 habitants), club belge évoluant en Pro League. Il n'en a pas fallu plus pour le convaincre de se baser sur ce modèle d'enceinte centré sur le sport, le shopping, le coworking et la détente. C'est clair, le stade Francis-Le Basser ne sera plus un simple lieu consacré au football. Laurent Lairy rêve que "200 à 250 personnes viennent y travailler toute la semaine" et Florian Bercault souhaite que les personnes qui ne s'intéressent pas au football s'approprient également le stade, en se disant qu'ils ont tout de même "quelque chose à y faire". Il est question de commerces de proximité, d'enseignement supérieur, de lieux médicaux et paramédicaux, mais aussi d'entreprises tertiaires locales. L'idée est de ne plus dépendre des résultats sportifs, en s'évitant "une épée de Damoclès" sur la tête en cas de descente en National, "en cas de catastrophe".
Pour la question du naming, on verra plus tard
C'est dans l'air du temps. Les naming de stade permettent à des entreprises de renforcer leur image de marque en associant leur nom à un lieu emblématique. Dans le même temps, ils permettent aux propriétaires du stade d'obtenir une nouvelle source de financement. Alors, le stade Francis-Le Basser pourrait-il changer d'appellation ? "La question se posera, mais pas tout de suite", a avoué Laurent Lairy. On devrait en savoir plus dans les années à venir. Tout semble se concrétiser et cette fois, le stade Francis-Le Basser sera bien rénové pour continuer de voir briller les Tango. "Aujourd'hui, quand on se déplace dans la France et qu'on évoque Laval, tout le monde parle du Stade lavallois, dévoile Florian Bercault. On veut faire perpétuer la tradition."
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