Des sourires, des embrassades et... la chenille. Au coup de sifflet final de leur demi-finale de championnat de France, après une double confrontation surclassée (7-2 au match aller dans le Var mardi 21 mai et 6-2 au match retour à l'Espace Mayenne dimanche 26 mai) face à Toulon, les Lavallois ont partagé un moment hors du temps avec leur public. "C'est vrai que ces moments-là sont rares, savourait l'expérimenté Abdessamad Mohammed. Le public nous voit sous une facette différente de d'habitude. Je trouve qu'on a bien communié. C'était même le meilleur moment du match."
17 secondes pour embraser l'Espace Mayenne
Ces minutes de célébration feraient presque passer le triplé express de l'international français au second plan (29e, 31e, 32e). "Le plus moche triplé de ma carrière, mais si je peux remettre le même la semaine prochaine je prends tout de suite", s'amusait le meilleur buteur de l'histoire de l'Équipe de France. Avant que la légende du futsal français ne brille, ses coéquipiers en club et internationaux marocains avaient lancé la partie sur les chapeaux de roues. 17 secondes de jeu : c'est le temps qu'il avait fallu à Bilal Bakkali pour définitivement enterrer les espoirs de Toulon d'accéder à la finale du championnat de France.
Soufiane El Mesrar, meilleur buteur de la saison régulière (25 réalisations) doublait la mise après deux minutes de jeu et le ticket pour Vandœuvre-lès-Nancy était composté. Dans un Espace Mayenne chauffé à blanc avec la présentation en avant-match au public de la Coupe de France remportée une semaine plus tôt, les Lavallois ont respecté leur adversaire de la première à la dernière minute. Le Brésilien Diego Napoles inscrivait l'ultime but de la soirée dans les dernières secondes de la rencontre.
Le double-double leur tend les bras
Portés par un objectif commun depuis le début de la saison, celui de réaliser un nouveau doublé comme en 2023, les joueurs de l'Étoile lavalloise sont à un match de remplir leur mission. "C'est exceptionnel ce qu'on fait, exprimait Souheil Mouhoudine dans l'allégresse du succès. Pas beaucoup de clubs ont pu se permettre de réaliser deux fois le doublé. On va rentrer petit à petit dans l'histoire. À nous de laisser une marque pour les futures générations. Même les U18 sont en train de tout rafler. Ils nous mettent un peu la pression donc à nous de continuer sur cette lancée."
Pour atteindre leur eldorado, les Lavallois devront vaincre Nantes, seule équipe à les avoir battus cette saison (défaite 3-2 le 27 avril), à Vandœuvre-lès-Nancy, samedi 1er juin. Comme un petit clin d'œil du destin. "C'est la finale qu'on voulait tous, dévoile Abdessamad Mohammed. Ce n'est pas une vengeance, mais un beau derby. C'est encore plus beau de les retrouver en finale."
Une finale, ça se gagne
"Pas le temps de calculer, il faudra rentrer dedans." Ce rendez-vous, Souheil Mouhoudine ne le manquerait pour rien au monde, malgré un coude encore fragile après sa luxation le 20 avril face au Sporting Club Paris et à l'aube d'une coupe du monde historique en septembre. "J'ai le mondial un petit peu dans le coin de la tête, mais je ne suis pas quelqu'un qui triche donc j'irai à fond dans ce match, on fera les calculs après concernant mon coude." Corps et âme pour entrer dans la légende.
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