« J'ai déjà un peu d'arthrose dans les jambes, je ne veux surtout pas en avoir dans la tête », sourit Jean-Yves Moisi depuis son salon, qui donne une vue imprenable sur les prés.
À la retraite depuis onze ans, cet ancien conseiller municipal s'est mis à écrire il y a quatre ans, juste avant le premier confinement. « Je n'avais pas d'objectif particulier mais j'ai commencé à rédiger deux, trois quatre puis cinq pages. Et je me suis dit qu'il fallait peut-être structurer tout ça », confie-t-il. De là, il sort son premier roman La fille de San Gimignano, qu'il publie en autoédition. Il fera pareil pour ses deux livres suivants : Le mystère de l'œil sans corps et Sous le fard. « J'ai envoyé le premier dans plusieurs maisons d'édition mais ils me l'ont retourné, poursuit le romancier. Il est vrai que pour écrire un roman policier, il faut respecter une certaine méthode. Mais moi je préfère écrire à l'instinct, je n'ai pas vraiment ce côté scolaire. Évidemment je fais relire mes bouquins à des amis (dont des journalistes) et je prends en compte leurs retours. »
« Avoir une caméra sur l'épaule »
Ces trois ouvrages sont inspirés de faits réels, de voyages et de fiction. « Écrire un livre, c'est un peu comme avoir une caméra sur l'épaule. On ramène des lieux et des choses concrètes dans nos histoires », explique doucement Jean-Yves Moisy. Son dernier roman aborde le sujet du colorisme, un symptôme du paradoxe de l'Inde, où l'un des critères de beauté les plus convoités est celui de la peau claire. « Les femmes notamment cherchent à avoir cette peau claire car la vie est plus simple pour elle. C'est un préjugé qui est ancré dans les cultures. J'en parle dans Sous le Fard mais j'évoque aussi les problèmes de corruption et de prostitution. Mais je rassure les lecteurs : les trois livres peuvent se lire indépendamment les uns des autres ! » Pour célébrer la sortie de son livre début juin, Jean-Yves Moisy organisera des séances de dédicace. La première est prévue au marché de Montsûrs le 6 juin et à la librairie Quelle Histoire à Évron le 10 juin.
Pratique : Prix du dernier roman :17 euros
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