Comment jugez-vous le projet européen ?
" Le pays est dans une situation inquiétante. L'Europe n'est pas dans une santé florissante. Les fondateurs y voyaient un espace de paix et de partage. Plus de 70 ans après le traité de Rome et 30 ans après le traité de Maastricht, la prospérité n'y est pas, la Commission européenne nous emmène majoritairement vers la guerre et l'Europe ne protège aucun de ses peuples. Elle est devenue un marché ouvert à tous les vents. Il y a un manque de volonté total de protéger le modèle social français, l'appareil productif, la culture et le patrimoine français."
La passerelle de la gare a bénéficié de l'aide de l'Europe...
"On donne à l'Europe 28 milliards. Elle nous rend 13 milliards dans lesquels il y a un bout de la passerelle. On le ferait aussi... L'Europe ne nous offre rien, elle rend un peu de l'argent que nous lui donnons. Nous devenons l'équivalent d'un conseil départemental au sein de l'Europe. Un certain nombre de dirigeants européens et français programment la disparition de la France. Il ne peut pas y avoir deux souverainetés : s'il existe un État européen, il ne peut y avoir d'État français. Nous voulons au moins que les Français soient interrogés par un référendum : doit-on rester dans cette Europe ?"
Est-ce que le Frexit fait réellement rêver les Français ?
"On ne peut pas dire que les Français vivent bien. La violence s'installe partout, on en a eu la preuve avec l'assassinat des fonctionnaires de la pénitentiaire, les troubles en Nouvelle-Calédonie... On paie de plus en plus cher un État qui fonctionne de moins en moins bien. La crise énergétique et agricole commence à faire prendre conscience que l'Europe est le problème et non la solution. L'idée que la France sorte de l'Union européenne sera accueillie plus favorablement."
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