Comment jugez-vous votre campagne pour les élections européennes : elle semble piétiner ?
"Pour l'instant, il n'y a aucun bulletin dans les urnes. Nous devons aller écouter, expliquer aux Français notre action depuis cinq ans au Parlement européen, notamment par Valérie Hayer avec ses collègues eurodéputées.
Elle n'est pas là pour raconter des histoires, mais pour faire de belles histoires pour notre pays. Les candidats des plateaux télé ne font rien dans la réalité. Depuis 2017, nous avons fait évoluer de fond en comble la maison France, tant au niveau national qu'européen. D'autres, comme le Rassemblement national, n'ont fait que peindre la devanture."
Les Français ne connaissent pas l'Europe, n'aiment pas l'Europe ou ne comprennent pas l'Europe ?
"La réponse est ailleurs. Aujourd'hui, c'est pour ou contre l'Europe. Deux projets se présentent face aux Français : celui du camp présidentiel pour l'Europe, plus forte et qui permet à la France d'être une terre de fierté, de l'autre c'est la sortie de l'Europe. Le RN n'a jamais eu de parole forte et sincère à ce sujet.
On a déjà essayé l'extrême droite en Europe... Je parle de pays où l'on oblige des femmes qui veulent avorter à écouter le cœur de leur fœtus, où il y a des zones anti-LGBT. Des lieux où la justice a été mise au pas. Il faut arrêter de dire que nous n'avons jamais essayé l'extrême-droite."
N'est-ce pas une stratégie politique du RN qui les fait monter dans les sondages ?
"C'est surtout la stratégie du débinement ! Je les ai vus à l'œuvre : le silence, c'est la stratégie de la peur. Ils sont hauts car ils ne parlent pas et ne racontent pas. Nous verrons le résultat dans les urnes. Notre enjeu est de nous mobiliser et Valérie Hayer est la candidate parfaite pour cela. On fait de la politique sur le terrain, auprès des Français, avec les politiques publiques qui arrivent dans chaque foyer.
Le RN n'est pas là pour défendre les Français, mais défendre ses indemnités."
Indépendance, souveraineté : dans le cadre de l'Europe, est-ce possible ?
"D'autant plus. Regardez l'entreprise Séché. Elle se développe en Mayenne, c'est une fierté territoriale qui s'exporte. L'Europe nous permet de grandir sur nos ambitions. Cette entreprise est une vitrine de ce que nous voulons être : l'industrie couplée à la transition écologique. Nous pouvons le faire comme Français mais si nous voulons être un fer de lance face à de grandes puissances, nous devons apprendre à faire ensemble. En réalité, c'est ce qu'il faut expliquer : on a un réel savoir-faire, nous devons maintenant être sur le savoir communiqué."
La France donne 28 milliards à l'Europe : qu'en reste-t-il pour la France ?
"L'Europe c'est une promesse de paix. Cette puissance est d'autant plus importante aujourd'hui. Nous sommes une zone de stabilité dans le monde.
L'Europe nous a permis de financer en partie le plan de relance avec l'emprunt commun que nous avons levé. Il permet d'aider à embaucher des apprentis, aider les transitions écologiques, rénover le patrimoine culturel. On ne s'efface pas dans l'Europe, on y grandit !"
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