Un A dans lequel se distingue un Y, puis le D de Durand. En 2014, lorsque David Durand imagine avec ses équipes le nouveau logo de Durand Peinture qu'il préside depuis six ans alors, il veut absolument en fait ressortir l'héritage familial. Son père André a fondé l'entreprise en 1964, et sa mère Yolande l'a dirigée du décès de son mari en 1980 à sa retraite en 2008.
Jusqu'à 200 collaborateurs sur le groupe
Et l'héritage semble solide. 60 ans après la fondation, un 1er juin, le Groupe Durand (avec ses filières My Isolution et Samep) compte 170 collaborateurs, 200 si on élargit aux intérimaires et sous-traitants. En plus de son siège à Mayenne, Durand Peinture possède quatre branches : Rennes, Alençon, Saint-Hilaire-du-Harcouët et Caen.
« Nous nous donnons une dimension Grand Ouest, pose l'actuel président, 52 ans. Nous sommes présents sur deux grands axes : Le Havre-Nantes et Chartres-Brest. » La société spécialisée dans la peinture, le ravalement et l'isolation thermique extérieure s'est d'ailleurs ouvert les portes de ces axes par un déménagement bien senti par Yolande Durand en 1986.
La gestion fructueuse de celle qui était mère au foyer
« Mon père avait fondé l'entreprise à Céaucé (Orne). Puis on avait déménagé en 1978 à Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche). Et en 1986, ma mère installe le siège à Mayenne. C'était la plus grosse ville à côté et cela ouvrait les portes de la Bretagne. » Bien qu'elle soit alors mère au foyer, non formée au métier, Yolande Durand fait fructifier l'affaire.
Son fils détaille : « Lorsqu'elle reprend Durand Peinture, avec trois fils à sa charge, elle est contrainte de se séparer de dix des quarante salariés. Mais elle leur fait la promesse de les reprendre. L'année d'après, neuf d'entre eux reviennent… Le dixième s'était mis à son compte. Elle a dirigé avec brio tout en apprenant sur le terrain. »
28 ans plus tard, lorsqu'elle prend sa retraite, Madame Durand a doublé son nombre de collaborateurs. « On en avait entre 80 et 90. » Entre-temps, Durand Peinture a ouvert sa branche rennaise (2003) et a transféré celle de Céaucé à Alençon (2000). David a monté les échelons, des « coups de main » sur les chantiers estivaux au bureau d'études et enfin la direction générale.
L'ouverture à l'innovation technique
Animé de la même ambition que ses parents, il ouvre l'agence de Caen en 2016. Il veut aussi perpétuer l'esprit du paternel. « Il avait un goût pour l'innovation et était réputé pour mener de grands chantiers. Surtout, selon ses anciens collaborateurs, il était précurseur pour produire plus vite et mieux. »
Pour son développement, Durand Peinture s'ouvre ainsi à l'innovation technique. « Nous avons huit exosquelettes dans l'entreprise notamment pour soulager les employés dans leurs taches. Et on cherche toujours à savoir comment mieux utiliser les machines. »
Et pour que la tradition familiale ne se perde pas, David Durand profitera des festivités internes de l'entreprise pour remettre quinze médailles du travail. « Il y en aura une pour 20 années de service, une autre pour 30 et encore une pour 35 années de loyauté ! »
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