[Actualisé]. Après la sommation des élus centristes, Guillaume Garot contre attaque

Le centre s'agite en Mayenne, dans la 1^re circonscription tenue jusqu'à présent par le député socialiste Guillaume Garot. "Le temps des choix clairs est aujourd'hui venu", annoncent le président du Conseil départemental Olivier Richefou, le président de l'UDI 53 Vincent Saulnier et le délégué Horizons de la Mayenne, Yannick Borde.

Tandis que la gauche s'unit dans l'objectif de battre le Rassemblement national et la majorité présidentielle lors des élections législatives anticipées des dimanches 30 juin et 7 juillet, ils demandent une clarification de la position du député socialiste. "Soit vous confirmez votre alliance avec Monsieur Mélenchon, LFI et la Nupes, ripolinée Front populaire, et vous faites partie des 100 circonscriptions attribuées par ce 'Front populaire' au Parti socialiste, soit vous participez à l'élargissement du bloc républicain, pouvant constituer une majorité parlementaire pour les trois années à venir."

Front populaire ou centre ?

Les élus centristes, choqués par la percée du Rassemblement national lors des dernières élections européennes du dimanche 9 juin, veulent unir largement et éviter "une paralysie de notre pays" pour s'opposer "aux extrêmes de gauche comme de droite". Les élus centristes tendent la main à Guillaume Garot, qui a soutenu Raphaël Glucksmann lors des élections présidentielles, et souhaitent "discuter tous ensemble sans délai sur la situation de la 1^re circonscription de la Mayenne".

Guillaume Garot répond aux centristes

Guillaume Garot n'a pas mis longtemps à répondre. "Merci à chacun de préserver le respect et la maîtrise en toutes circonstances : c'est ce que nous devons aux citoyens", tranche le député de la 1^ère circonscription à destination des centristes. A l'instant T, le député "souhaite participer à un rassemblement large - des déçus d'Emmanuel Macron à toute la gauche - sans les outrances d'un Jean-Luc Mélenchon". Pour l'ancien maire de Laval, "La Nupes n'existe plus. La situation politique a changé après les européennes où s'est affirmé avec Raphaël Gluksmann une gauche sociale-démocrate, écologiste et européenne." Le député socialiste estime que les négociations autour du Front populaire constituent "la bonne méthode" bien que l'accord ne soit "pas signé pour le moment".