Mercredi 12 juin, des syndicats Snudi-FO, des enseignants et parents d'élèves se sont rassemblés à Laval, devant la DSEN, pour revendiquer un cadre national de l'école primaire à quatre jours par semaine. "C'est déjà le cas pour 80 % des écoles primaire en Mayenne, mais il reste 20 % ou le rythme scolaire est toujours à 4,5 jours. C'est une inégalité de traitement, affirme Frédéric Gayssot, co-secrétaire départemental de FO. Il y a une vraie demande de la part des collègues, d'établir un rythme national pour tous."
"On espère que le maire va changer d'avis"
Propos que confirme une enseignante à Changé, qui travaille depuis de nombreuses années dans son établissement qui est déjà passé aux quatre jours par semaine. "Je viens pour soutenir les collègues. J'ai vu la différence quand on est passés à quatre jours, on peut mieux organiser les activités, et la gestion avec le périscolaire est beaucoup mieux."
Difficultés pour l'organisation
Un combat que mènent quatre enseignantes qui travaillent à Laval, ville où les écoles sont toujours à 4,5 jours par semaine. "On espère que le maire va changer d'avis et avant la fin de son mandat ! Il faut qu'on soit logés tous à la même enseigne. C'est fatigant de devoir s'organiser différemment, on a moins de temps l'après-midi pour faire des sorties ou des activités quand il faut terminer à 16h. Et c'est de l'organisation en plus de se déplacer une demi-journée pour les personnes qui prennent en charge les enfants en situation de handicap", confie une professeure avec son drapeau à la main.
Liste des communes restées à 4,5 jours : Ambrières-les-Vallées, RPI Le Buret-Beaumont Pied de Bœuf, Bierné, Chailland, Château-Gontier, RPI Chéméré-Saulges-Thorigné, Commer, Coudray, Forcé, Fougerolles-du-Plessis, Houssay, La Chapelle-Anthenaise, Loigné, Laval, L'Huisserie, Mayenne, Nuillé-sur-Vicoin, Saint-Berthevin.
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