Il reste socialiste. Un socialiste soutenu par le Nouveau Front Populaire : le député sortant de la première circonscription Guillaume Garot n'aura aucun candidat de gauche face à lui lors des élections législatives anticipées des dimanches 30 juin et 7 juillet. "Chacun est, dans cet accord, avec ses couleurs. J'y suis avec les socialistes. C'est une alliance avec l'idée d'une coalition entre formations politiques en vue de proposer un projet aux Français", explique le député de la Mayenne qui s'est inscrit dans ce mouvement pour faire face au "danger terrible" que représente le Rassemblement National.
Un accord qui le satisfait
Depuis le début de la semaine et sa déclaration de candidature, Guillaume Garot a marché sur des œufs, attendant de savoir quels seraient les résultats des négociations du NFP, lui qui ne voulait pas d'une alliance avec "les outrances et les excès d'un Jean-Luc Mélenchon". Malgré les mouvements du côté de La France Insoumise, il défend l'accord de la gauche. "J'ai regardé le détail de cet accord. J'y ai retrouvé ce que j'attendais sur des points fondamentaux : l'engagement européen est rappelé de manière très forte en allant vers l'Europe de la défense. Il est également écrit noir sur blanc un soutien indéfectible à l'Ukraine. Enfin, une condamnation des actes terroristes du Hamas, la libération des otages et un cessez-le-feu pour une solution à deux États."
Le député veut parler de la vie des Mayennais
L'objectif du député sortant est de "faire renaître une espérance, c'est le sens de cet accord". Gel des tarifs de l'énergie, augmentation des salaires, accès aux soins pour tous "notamment la lutte contre la désertification médicale" : Guillaume Garot veut "changer la vie", tout en faisant preuve de "réalisme". "Je veux du sérieux budgétaire. Il faudra avancer étape après étape en vérifiant que nous avons les moyens de le faire." Les plus riches devront participer plus via l'impôt. "C'est un principe d'équité : il faut remettre de la justice fiscale", confie le candidat à sa réélection.
En cas de second tour sans lui, il n'hésitera pas à faire barrage au Rassemblement National. "J'ai voté Chirac en 2002, Macron en 2017, Macron 2022… Je continuerai à faire barrage."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.