C'est parti pour les élections législatives anticipées des dimanches 30 juin et 7 juillet. Les chevaux sont prêts. En une semaine, les candidats se sont retournés après la dissolution de l'Assemblée nationale prononcée par Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, après les élections européennes. Les nuits ont été courtes.
La première pour la gauche
Le député sortant socialiste Guillaume Garot n'a pas eu le temps de tergiverser. Au lendemain de la dissolution, il était déjà candidat. Il a dû attendre la fin de semaine pour se décider à rejoindre le Nouveau Front populaire (NFP) avec sa plateforme commune. Il sera opposé à la candidate Rassemblement national (RN), Paule Veyre de Soras. La droite républicaine, les anciens Les Républicains, mobilise une candidature avec l'élue d'opposition lavalloise Stéphanie Hibon-Arthuis. C'est l'élu Vincent Saulnier (UDI) qui représentera la majorité présidentielle face à Guillaume Garot. Contrairement au reste de la gauche, Lutte ouvrière présente (LO) aussi son candidat : Fabrice Romier.
La seconde : le point faible
La députée sortante de la majorité présidentielle Géraldine Bannier compte bien renouveler son mandat. Ses adversaires par contre estiment que la circonscription est gagnable. Grégory Boisseau pour le NFP avait déjà réussi en 2022 avec la Nupes à challenger Géraldine Bannier. Jean-Michel Cadenas, le candidat du RN, compte bien surfer sur la vague RN pour se qualifier au second tour. Les anciens LR pourront compter sur le candidat Pierre-Elie Guyon, candidat Nouvelle Energie, pour les représenter. Jean-Luc Placé représentera LO tandis que Patrice Grudé défendra les couleurs de la Ligue démocratique française (LDF), un mouvement issu des Gilets jaunes.
La troisième, la chasse gardée
C'est peut-être la circonscription où il y aurait le moins de suspense. Yannick Favennec du groupe Liot et de la majorité présidentielle y avait raflé son mandat dès le premier tour des élections législatives de 2022. Le candidat à sa propre succession ne compte pas lâcher sa circonscription et laboure le terrain depuis l'annonce de la dissolution. Il sera opposé à la candidate RN Annie Bell, à la candidate LO Martine Amelin et la candidate socialiste Stéphanie Lefoulon pour le NFP. Les LR ne présenteront personne, Alexandre Maillard ayant décidé de se désister au profit de Yannick Favennec.
Quelle dynamique après les européennes ?
En arrivant en tête en Mayenne le dimanche 9 juin pour les élections européennes, le Rassemblement national (RN) a créé la surprise avec ses 29,61 % des voix. La majorité présidentielle emmenée par Valérie Hayer était bonne deuxième avec 23,95 % des voix. Enfin, la liste de gauche emmenée par Raphaël Glucksmann avait réuni 12,72 % des voix. Reste à savoir les dynamiques en présence. Les anciens députés vont aller sur le terrain pour convaincre les électeurs. Les listes d'opposition du NFP bénéficieront sans doute de la nouveauté lancée de sa plateforme programmatique.
Le RN continue à rester haut, malgré les manifestations qui ont eu lieu depuis l'annonce de la dissolution avec, en point d'orgue, la manifestation du samedi 15 juin dans toute la France.
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