Il y a de l'excitation dans l'air, jeudi 13 juin, à la salle polyvalente de La Bazoge-Montpinçon. Passionnés, les enfants de la classe de CM1-CM2 de l'école primaire publique montrent leur travail à leurs familles. Pendant 21 jours répartis sur plusieurs semaines, les écoliers ont participé à la conception d'un jeu vidéo, de l'histoire aux décors.
Un atelier que les élèves ont pu réaliser grâce à l'aide de Paloma Rouiller, artiste, et Eliot Dadat, designer de jeux vidéo. "Nous avons lancé un appel à projets pour travailler avec des enfants et celui proposé par Paloma et Eliot nous a tout de suite plu", explique Béatrice Leclerc, conseillère pédagogique départementale en arts plastiques.
Les élèves ont réalisé les éléments de décors lors d'ateliers plastiques
Avec l'aide des artistes, les écoliers ont construit les différents éléments du décor lors d'ateliers plastiques qui ont ensuite été scannés dans le jeu. "Les élèves ont été intégrés pendant tout le processus de création", explique Paloma Rouiller. Les 27 élèves ont tous contribué pour créer "l'île des bananes". "Chaque enfant possède sa propre maison dans le jeu, poursuit l'artiste de 25 ans. Le personnage doit ensuite toutes les visiter pour récupérer les 27 feux d'artifice et remporter la partie." En plus des 27 maisons, on retrouve 27 arbres ou encore 27 nuages. "Ce jeu, c'est une balade dans leur univers", assure Paloma Rouiller.
"Pas de bonne ou de mauvaise réponse avec l'art"
Jeudi 13 juin, lors de la grande présentation du jeu, les enfants ont ainsi montré leurs créations à leurs familles. Disposés sur des tables dans la salle, tous ont raconté leurs idées. "Nous n'avions rien vu de leurs créations, explique une maman curieuse. On ne savait pas à quoi s'attendre mais le résultat est réussi !"
Nathalie Deguara, maîtresse, raconte une véritable expérience pour les enfants. "Les enfants ont fait une vraie découverte, le projet a plu et surpris énormément. C'est une véritable chance d'avoir pu vivre ça."
Pour ce travail, les élèves ont appris à coopérer, communiquer ou encore travailler ensemble. "On ne peut qu'être satisfaits du résultat, confie Béatrice Leclerc. Lorsqu'on se lance dans tel projet, on ne sait jamais quel va être le résultat. Au-delà de la création, il se passe plein de choses pour les enfants. Ils se sont ouverts à la création."
S'ils étaient parfois timides au lancement des ateliers, ils se sont ensuite rapidement impliqués. "Ils avaient peur de ne pas faire les choses correctement, révèle Paloma Rouiller. Sauf qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse avec l'art, ce n'est pas comme le français ou les mathématiques. Tous ont réalisé de supers œuvres."
Chaque élève a récupéré une copie du jeu. "L'idée c'est qu'ils le gardent et puissent le consulter quand ils souhaitent."
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