Laval. L'abbé Pierre-Antoine Belley quitte Laval

Cela faisait dix ans que les Lavallois étaient habitués à le voir avec sa soutane noire. DPA comme le surnomment affectueusement ses paroissiens. Don Pierre-Antoine Belley quittera sa charge de curé de la paroisse La Trinité-Les Cordeliers-Avesnières : sa dernière messe se déroulera le dimanche 7 juillet. Avant d'être le « curé de la cathédrale » depuis 2019, il a été pendant cinq ans le curé de Saint-Pierre-Saint-Vénérand. « Je suis d'origine mayennaise et je viens du sud-mayenne, explique l'abbé. Je suis prêtre depuis 25 ans. » Il rejoindra la maison-mère de la Communauté Saint-Martin à Évron en tant qu'assistant général du modérateur de la communauté.

« Je suis aussi à l'aise au stade Le-Basser qu'à la cathédrale »

« Ma vie de prêtre va changer : je me réjouis d'être au service de la communauté Saint-Martin a qui je dois beaucoup. » Il participera à la gestion de la communauté, au dialogue avec les diocèses sur leurs besoins en prêtres. La communauté Saint-Martin est, en France, la première communauté pourvoyeuse de prêtres. « Je servirai la maison mère : échanger avec les évêques sur les besoins, prendre soin des prêtres, prévoir les formations... C'est une très belle mission. » Le départ du prêtre lavallois n'est pas une surprise : cela fait dix ans et il est appelé à exercer une autre mission.

L'abbé regrettera Laval

À son départ, l'abbé Pierre-Antoine laissera sa place à Don Bertrand de Castelbajac venu du diocèse de Brive. « Être curé c'est avoir charge d'âme, avoir soin de tous, avoir un esprit universel des pauvres, des riches, des jeunes, des personnes âgées, des malades et des biens portants. Il a une responsabilité d'accompagner, de fédérer d'établir une communion entre les fidèles qui lui sont donnés sur un territoire donné en fonction de la paroisse. » Beaucoup de choses vont lui manquer à Laval. « J'ai beaucoup aimé ces dix années. La qualité et l'amitié des catholiques pratiquants mais également de gens qui ne le sont pas. Quand nous sommes arrivés en soutane il y a dix ans, ça a pu surprendre. Mais je suis aussi à l'aise au stade Le-Basser que dans la cathédrale. »