Golden boy de haute volée, Eric Packer décide d’aller se faire faire une nouvelle coupe chez le coiffeur. Sa belle limousine blanche traverse difficilement les rues infectées de Babylone la Grande (= Wall Street) en proie au chaos social et à la dégénérescence morale. Il prend soudain conscience que sa propre fortune est en train de voler en éclat et qu’il n’y peut rien et craint bientôt d’être assassiné...
Les pérégrinations de ce Dorian Gray moderne forment le récit d’une mutation. Celle de l’humanité. La dernière étape de l’évolution-régression humaine. Celle-ci est inséparable de celle du capital, comme le souligne un extraordinaire dialogue sur la technologie directement transposé du roman éponyme de Don DeLillo qui, paru il y a dix ans, n’a rien perdu de sa force prophétique.
Profondément antipathique, résolument hermétique, Cosmopolis est un film difficile d’accès qui nécessiterait plusieurs visions. David Cronenberg livre une parabole glaciale sur notre époque. Une fable sur le plus grand des pouvoirs, celui de l’argent. Robert Pattinson n’a pas attendu Cosmopolis pour être excellent.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.