Votre président vous décrit comme un fin analyste de la vidéo.
"J'ai une compétence supplémentaire on va dire. Ça fait cinq ans que je travaille autour de la vidéo dans mon métier sur plein d'aspects du handball. Je commence à développer des savoir-faire."
Comment allez-vous en faire profiter à l'équipe ?
"C'est sur le travail collectif qu'on va amener de la vidéo pour identifier les futurs adversaires, étudier leurs points forts et faibles. La première année, on sera sur une séance collective par semaine où on sera tous ensemble. On travaillera aussi individuellement avec les joueurs, avec des retours des entraînements et matchs, à voir en fonction de leur sensibilité à la vidéo. L'idée de mon côté, c'est de voir un joueur avant chaque entraînement pour travailler sur les axes d'amélioration."
Qu'est-ce qui ressort de cette équipe que vous n'avez pas encore eu la chance de rencontrer et de découvrir ?
"Alors j'ai eu la chance de les découvrir grâce à la vidéo justement. Le club filme beaucoup de matchs, donc Alexis (Huaulmé) m'a transmis les vidéos. Je connais tous les joueurs. C'est la grande facilité aujourd'hui de la vidéo quand on est nouveau pour voir le collectif. C'est une équipe qui m'a beaucoup plu. Je suis formateur dans l'âme même si j'ai été entraîneur adjoint pendant huit ans d'une équipe première, où on a pu évoluer de la Nationale 3 à la Nationale 1 Élite. Ce qui m'a intéressé dans cet effectif, à travers mes premiers échanges avec Alexis, c'est le collectif très jeune, avec une moyenne d'âge de 22 ans."
C'est excitant de rejoindre une équipe si jeune en pleine ascension ?
"C'est un super projet, avec des jeunes qui ont vécu cinq montées en cinq ans. Pas tout le monde n'était là au début mais petit à petit ils ont construit cette équipe ambitieuse. Le club se veut humble. Dans un premier temps, on veut jouer le maintien et on verra si les ambitions sont plus grandes au fil de la saison."
Vous avez déjà connu une montée de Nationale 2 à Nationale 1 en tant qu'entraîneur. C'est un gros changement ?
"Dans une bonne partie des équipes, il y aura des joueurs professionnels. Dans mon ancien club, les garçons s'entraînaient cinq fois par semaine avec en plus trois séances de musculation. C'est l'entre-deux mondes, entre le monde professionnel et le monde amateur. C'est une division avec une grande mixité."
Avez-vous eu écho de l'ambiance à domicile les jours de match ?
"À travers les vidéos que j'ai vues, je ressentais l'ambiance. J'ai vraiment hâte de voir ce public, parce que je pense que ça va être quelque chose de très sympa à vivre. Une telle ambiance est à double tranchant. Ou ça va galvaniser tout le monde, ou ça peut en stresser certains. Le maintien se jouera à domicile. Il faut créer une identité autour du collectif qui se ressent jusque dans les tribunes. Que tout le monde se voit dans l'équipe."
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