Depuis les temps les plus anciens de l'humanité, la croisée des chemins est un lieu chargé de mystères, le lieu de tous les possibles et de toutes les rencontres, bénéfiques comme maléfiques. C'est pourquoi, dès sa christianisation, la population de nos pays a voulu placer ces lieux sous le signe protecteur de la croix en y érigeant des calvaires. Dans le même esprit, un calvaire marque bien souvent l'entrée d'un domaine ou d'un lieu d'habitation.
Situé à La Chapelle-Anthenaise, sur la route de Châlons-du-Maine, le calvaire de la Grenottière a été érigé à la croisée des chemins piétonniers de La Chapelle-Anthenaise, Châlons-du-Maine et Louverné.
Restauration par l'Arcem
Le calvaire fut emporté par une tempête à la fin de l'hiver 2011. Il a été restauré au printemps 2024 par l'Association pour la restauration des calvaires en Mayenne (Arcem). Cette association s'est donné pour mission de conserver et de restaurer ces petits monuments qui jalonnent nos campagnes, témoins de la piété populaire et toujours émouvants par leur qualité architecturale, leur simplicité ou leur naïveté. Pour célébrer cette renaissance, les bénévoles de l'association, entourés de nombreux voisins et amis des environs, venus en famille, ont assisté à la bénédiction du calvaire restauré par l'abbé Cyrille Delort, prêtre des Missions étrangères de Paris, actuellement en mission en Birmanie, à l'occasion de son séjour en Mayenne.
À l'issue de la célébration, la joyeuse assemblée s'est retrouvée au logis de la Grenottière pour partager le verre de l'amitié, l'occasion de remercier et d'encourager les bénévoles de l'Arcem pour leur travail de conservation des calvaires, qui ne sont pas seulement des monuments marquant le paysage rural, mais aussi un patrimoine vivant et animé.
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