Les alliances sont de circonstances et n'empêchent pas la critique. À quelques jours du second tour des élections législatives anticipées dimanche 7 juillet, le député sortant Guillaume Garot sur la première circonscription de la Mayenne veut construire une "majorité de gauche ouverte". Jusqu'où ira-t-elle ? Difficile à dire. "À toutes les personnes de bonne volonté", estime l'ancien maire de Laval. Cette "majorité ouverte" aura deux missions : "Elle devra apaiser le pays. Ensuite, répondre aux attentes et aux souffrances des gens." Pour son fonctionnement, il pense à des discussions transpartisanes sur des sujets qui préoccupent les Français comme la commission qu'il a lancé sur les déserts médicaux : "Nous avons réussi à surmonter des divergences pour travailler ensemble."
Elle se fera pour autant sans le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon. "Quelqu'un comme Jean-Luc Mélenchon ne pourra pas être le chef de cette majorité-là ! Ce n'est pas celui qui demain pourra gouverner", tranche Guillaume Garot qui estime que le futur chef de cette majorité doit avoir une "intelligence du compromis". Guillaume Garot est convaincu que "demain il faudra gouverner avec le sens des responsabilités pour éviter le blocage, l'usage abusif du 49-3 et faire avancer le pays".
En bonne position pour être réélu
À la sortie du premier tour, Guillaume Garot est en tête devant le RN et son adversaire Paule Veyre de Soras. Il bénéficie de l'appel au vote du troisième qualifié, Vincent Saulnier, qui s'est désisté en sa faveur.
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