En novembre 2023, Lucie Trocherie est devenue ambassadrice pour l'association « Les Déesses Sucrées », association de loi 1901, crée en 2021 par deux Parisiennes Cloé Neher et Elsa Pardo-Garcia. Déesses Sucrées Anjou-Maine a ainsi été créé pour couvrir la Sarthe, la Mayenne et le Maine-et-Loire. "Le but de l'association est de créer une toile sur toute la France afin de réunir des femmes atteintes de diabète de type 1, pour qu'elles ne se sentent pas seules et pour remédier à un manque de soutien psychologique et émotionnel", explique Lucie Trocherie.
"J'avais 19 ans lorsque j'ai été atteinte par cette maladie"
Lucie a d'abord découvert l'association sur les réseaux sociaux. Elle a ensuite pris contact avec les fondatrices puis a testé une animation dans la capitale. "La rencontre à Paris avec groupe composé d'une cinquantaine de femmes DT1 était super chouette. Il y avait un côté fun qu'on ne peut trouver lors d'une consultation médicale. À mon retour, motivée, j'ai décidé de devenir ambassadrice". Lorsqu'on est DT1 la vie n'est pas particulièrement facile, "on se transforme en funambule ! Il faut toujours garder un équilibre, celui du taux de sucre dans le sang et ce n'est pas mince affaire car plusieurs facteurs interviennent : le stress, la nourriture absorbée, et l'activité physique". Alors en plus d'être funambule, il faut savoir jongler. Il faut souvent contrôler avec un lecteur de glycémie, se battre, devenir guerrière, pour éviter les malaises : les hypos si le taux de sucre baisse ou les hypers qui abîment l'organisme. Chaque malade sait que "la sournoise" peut apporter des complications et cela angoisse.
Lucie se souvient : "J'avais 19 ans lorsque j'ai été atteinte par cette maladie. J'étais alors étudiante et je vivais seule. J'ai dû me débrouiller seule. Maintenant, même si je maîtrise mieux cette maladie auto-immune, je garde une crainte au fond de moi-même. En randonnée, lorsque mes amis admirent un paysage, des questions sont dans ma tête : est-ce que j'ai assez mangé auparavant, est ce que la fatigue de la marche va créer une hypo, comment vais-je faire si elle survient."
Des moments à partager
Grâce à des cafés coaching, des rencontres, les femmes peuvent échanger et se rendre compte qu'elles vivent les mêmes choses et c'est ainsi que les mots effacent les maux. Les échanges élargis à toutes les Françaises peuvent aussi se faire sur Discord, une plateforme de messagerie instantanée accordée après l'adhésion aux Déesses Sucrées. L'association regroupe deux Sarthoises, quatre Angevines et six Mayennaises qui vont s'entraider. Elles se retrouveront au cours de l'été pour passer un moment ensemble. Un week-end bien pourrait être envisagé un peu plus tard pour des femmes énergiques et fun qui aiment rencontrer, échanger et partager des moments autour d'un verre, d'un café, d'un atelier...
Pratique Contacter Lucie pour rejoindre la tribu des Déesses de l'Anjou Maine au 06 79 13 49 97 ou par courriel trocherielucie@gmail.com
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