Nés à Versailles raconte l'histoire de trois jeunes étudiants américains qui vivent en colocation à Grenoble avec Jean-Philippe, un étudiant français. Au lendemain d'une soirée bien arrosée, Jean-Philippe constate que ses trois colocataires ont mystérieusement disparu. Encouragé par son amie Delphine, il se rend à la police qui, dans un premier temps, ne va pas lancer de recherches.
Étant la dernière personne à avoir croisé les disparus, il sera suspecté et incarcéré. Delphine décide de mener l'enquête avec un groupe d'amis pour tenter de démêler l'écheveau de ces disparitions soudaines, quitte à se mettre en danger. Recherche sur les réseaux sociaux, filatures, perquisition illégale, tout est mis en œuvre pour comprendre la situation. On apprend que les trois étudiants ont un point commun troublant.
Le monde des sectes
Ils sont tous nés dans une ville des États-Unis dénommée Versailles, l'une dans le Missouri, l'autre dans l'Ohio et la troisième dans le Kentucky. Grâce aux découvertes des jeunes détectives, l'enquête de police va s'accélérer et s'orienter vers le monde des sectes. Le roman révèle le monde opaque des sectes, la capacité des gourous à embrigader des individus pourtant sensés, mais également la noirceur de l'âme humaine capable des pires atrocités. Le dénouement de cette affaire permettra de résoudre des affaires non élucidées. Et si les romans d'Antoine Botti sont des thrillers, il veut dénoncer des faits de société : l'exploitation des petites filles de milieux pauvres par des familles aisées en Afrique dans Bonne à tout faire ou la peine de mort dans Terry, le poids de la parole donnée.
Pratique librinova.com/antoine-botti.
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