Jeudi 18 juillet, la Communauté Saint-Martin, l'un des plus puissants séminaires de France, a publié un communiqué à propos d'une mise en cause de l'Abbé Guérin (décédé en 2005), l'un des fondateurs, pour "baisers forcés". L'enquête est menée par le Saint-Siège (le pape), qui demande que des réformes soient engagées au sein de l'association.
Deux assistants nommés pour les réformes
Dans ce communiqué, Mgr Mattieu Dupont, Évêque de Laval et Père François-Marie Humann, Abbé de Mondaye, rappellent que le "4 juillet 2024, le Dicastère pour le Clergé nous a nommés tous les deux assistants apostoliques pour accompagner la Communauté Saint-Martin pendant 3 ans. En prenant cette décision, le Saint-Siège, dont dépend la Communauté Saint-Martin en tant qu'association publique cléricale de droit pontifical, souhaite aider la Communauté à remplir au mieux sa mission dans l'Église selon son charisme spécifique."
"Des gestes pouvant relever de délits à caractère sexuel"
Ce travail d'accompagnement porte notamment la volonté de "vérité et de clarté sur la période de fondation de la Communauté Saint-Martin, la personnalité du fondateur décédé en 2005, et les faits qui lui sont reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté. Des personnes écoutées ont parlé d'un climat abusif dans l'exercice de l'autorité et l'accompagnement spirituel. Certaines personnes, majeures à l'époque des faits, évoquent aussi des gestes pouvant relever de délits à caractère sexuel (baisers forcés). Ce travail de vérité permettra à la Communauté Saint-Martin de reconnaître les souffrances vécues et de faire toute la lumière sur sa fondation et son histoire", ajoutent les deux assistants nommés pour accompagner dans les réformes.
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