En juillet dernier, une femme dépose plainte après plusieurs mains courantes, contre son compagnon. Les policiers vont le chercher à leur domicile sur les coups de 17h, il est alcoolisé de la veille et a deux grammes d'alcool dans le sang. De son côté, la femme raconte dans sa plainte qu'elle est victime depuis 2021 de violences physiques et verbales, qu'elle se fait bousculer et frapper lorsque son conjoint est alcoolisé. Une situation très récurrente, qui provoque la plupart des disputes du couple. Des épisodes détaillés sont évoqués lors de la comparution immédiate du vendredi 2 août, comme des violences commises par l'homme lorsqu'elle était enceinte de leur fils. Il lui aurait fait un croche-pied et aurait donné des coups alors qu'elle se trouvait à même le sol.
Le prévenu a nié les violences physiques
Pendant toute la durée du procès, le prévenu a nié toute forme de violence physique, mais avoue qu'il y a eu des violences psychologiques de sa part, ainsi que des gestes qu'il qualifie de "non intentionnels". Il raconte que sa compagne "marque vite, dès que le bébé la pince elle a un bleu". Un point sur lequel s'appuie la procureure pour dresser le portrait du prévenu : "Nous sommes face à une personne qui se victimise. Il fait passer sa compagne pour une mauvaise mère parce qu'elle n'a pas osé porter plainte quand elle était enceinte. Les violences sont caractérisées et régulières, décrites par les enfants de madame issus d'une précédente union et une amie. Les interventions des policiers viennent également caractériser ce climat de violence." Le prévenu, qui détient 17 mentions dans son casier judiciaire, a été finalement condamné à 12 mois prison dont 6 assortis d'un sursis probatoire de deux ans. Il a l'interdiction de détenir et porter une arme pendant deux ans, d'aller au domicile ou de prendre contact avec la victime. Il a également une obligation de soin pour ses problèmes liés à l'alcool.
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