L'artiste Christian Poincheval se demande pourquoi les Jeux olympiques, et pas les paralympiques, tout en apportant un premier élément de réponse. "J'aimerais que l'on puisse dire les JPO pour Jeux para-olympiques à la place des Jeux paralympiques car je pense que le moteur de cet évènement planétaire c'est le sport avant tout, et pas le handicap." Il tient à ajouter que le comité d'organisation de Paris 2024 a beaucoup œuvré " pour mettre en valeur ces JPO qui rassemblent, depuis la cérémonie d'ouverture du 25 août dernier, 4 400 sportifs de 185 comités nationaux ".
Au début de sa carrière professionnelle, Christian Poincheval a travaillé dans le monde du handicap et " j'avoue être sensible au regard de la société sur le handicap. J'ai la chance de bien connaître Joseph, peintre à Bordeaux, un homme tronc, marié et papa de deux enfants. Depuis sa naissance, il vit avec cette situation qui l'amène à peindre avec la bouche ".
"À force de parler de rien, on n'avance pas"
L'habitant de Gesvres raconte de nombreuses anecdotes drôles, surprenantes, quelques fois extraordinaires qu'il a vécues avec son ami Joseph. " Il me racontait récemment, avec beaucoup d'humour, qu'il n'a jamais mal aux jambes."
L'artiste s'interroge sur beaucoup de sujets liés au handicap. " Pourquoi, à notre époque, ce sont les associations, les privés qui recherchent souvent des fonds pour aider une personne, atteinte de cécité ou de déficience visuelle, à bénéficier d'un chien guide ? " Christian Poincheval veut parler de sujets de société qui préoccupent une partie de la population car " à force de parler de rien, on n'avance pas ! ".
Pratique Exposition sur les JO et les JPO à Gesvres, au lieu-dit Le Plessis, jusqu'au début de l'automne 2024. Entrée libre.
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