Le prévenu était poursuivi pour vol avec effraction dans un local d'habitation commis à Livet le 7 juin 2023. Il a finalement été relaxé par le tribunal au "bénéfice du doute".
Les gendarmes sont appelés vers 17h le 7 Juin par le propriétaire d'une maison dont la porte a été fracturée. Les voleurs ont tout fouillé, vidé les tiroirs et sont finalement repartis en dérobant 400 euros et une alliance en or. Hélas pour eux, en passant dans la chambre du fils, ils ont été filmés par la caméra de son ordinateur. L'un des deux hommes opère sans masque et c'est grâce au nouveau logiciel de reconnaissance faciale qu'il est identifié.
L'homme, âgé de 32 ans est ferrailleur et la brigade de gendarmerie d'une commune voisine a signalé la présence de deux personnes faisant du démarchage.
L'individu nie les faits en bloc
Intercepté et placé en garde à vue l'homme nie entièrement les faits et affirme que ce n'est pas lui qui est sur la vidéo devant le tribunal de Laval, jeudi 5 septembre.
Deux versions des faits s'opposent alors : celle de la défense et celle du ministère public. La Procureure se félicite de ce nouvel outil qu'est la reconnaissance faciale qui permet d'éviter le classement sans suite d'un certain nombre d'affaires. La magistrate en est certaine : "c'est bien lui l'individu qui est entré dans la maison et qui a volé." Une peine de prison avec sursis est alors requise à son encontre. De l'autre côté de la barre, maitre Guyot ne trouve aucun élément fiable pour l'accusation.
L'avocat n'envisage pas voir son client condamné sur la simple production d'une photo analysée par une reconnaissance faciale "qui n'est pas fiable à 100 pour cent". Il demande la relaxe.
Le Tribunal suit cet avis et laisse repartir le ferrailleur sans aucune condamnation sous le regard de la victime dépitée par le verdict.
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