Laval. "Nous allons faire 18 000 kilomètres rien que pour le fun" : ce couple d'Australiens veut faire connaitre cette discipline équestre

"Nous allons faire 18 000 kilomètres rien que pour le fun. Nous adorons l'équitation de travail et avons envie de faire connaitre cette discipline", déclarent en cœur Elisabeth et Tonny Hodges, mari et femme et hyperactifs dans la vie, car non contents d'avoir un métier chacun de leur côté, ils possèdent une ferme avec des bovins et pratiquent assidument l'équitation de travail. "Une fois par jour et quatre à cinq fois par semaine. Notre venue en Mayenne nous permet également de préparer les championnats du monde d'équitation de travail qui auront lieu en Espagne en 2026." Tonny est déjà venu en France pour participer à des concours de joute. Ils sont accueillis à Saint-Gemmes-le-Robert au Domaine des Écuyers, chez Emeline Macret, cette ancienne cavalière soigneuse de l'armée et ancienne championne d'Europe de monte en amazone historique et vice-présidente de l'association d'équitation de travail. Cette dernière met le bien-être du cheval au centre de son travail. C'est précisément ce que défend Phipppe Roudier dans la discipline de l'équitation de travail.

Des petits lingots en guise de prix

Arrivés le 12 septembre, les deux Australiens viennent juste de faire connaissance avec les deux chevaux que va leur prêter Émeline, un portugais et un paint horse américain. "Evidemment les épreuves que nous préférons sont la vitesse et le tri du bétail", sourit Elisabeth. "Nous comptons bien avoir d'autres nationalités l'an prochain, notamment des Espagnols et Portugais. Le repas du samedi soir sera préparé par l'association Laval-Gandia. Nous ferons évoluer en difficultés le concours dont la reconnaissance grandit : 1 797 visiteurs l'an dernier et un engouement certain. Pas de médaille en chocolat pour les vainqueurs, puisque les trois premiers du concours des lingots d'or recevront des lingotins de 10, 5 et 2,5 grammes, d'une valeur de 800, 400 et 200 euros".