Laurent Garnier n'a pas choisi la facilité puisqu'il a passé la majeure partie de son périple dans l'inconfort de sa tente. « J'ai été hébergé chez des parents ou des amis quatre nuits et je me suis arrêté dans trois haltes jacquaires », précise-t-il.
Son sac de 15 kg sur le dos, il a affronté quelques journées de fortes chaleurs ou de pluie. « J'avais choisi des chaussures confortables mais elles n'étaient pas imperméables, ce qui m'a valu des ampoules aux pieds », avoue notre pèlerin. Quant à la nourriture, c'était le plus souvent sandwich le midi, fruits trouvés au bord des chemins ou dans un verger et un repas chaud le soir : résultat, une silhouette affinée de 6 kg au retour.
Belles rencontres et bienveillance
Mais le président du Tram VTT revient la tête pleine de belles images, comme les églises ou les chapelles dédiées à saint Martin ou tous ces paysages de notre belle France. Il revient surtout avec le souvenir de rencontres privilégiées. « J'ai rencontré beaucoup de personnes bienveillantes qui m'ont offert un dîner, un petit déjeuner ou une douche chaude », se souvient Laurent qui a également fait de belles rencontres comme Paul Baubetta, ce sculpteur sarthois.
« J'ai hâte de repartir, toujours avec ma tente, le 15 octobre pour une seconde étape qui m'emmènera jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port ; quant à la dernière étape, je devrais attendre 2025, le passage des Pyrénées étant interdit en hiver », conclut Laurent Garnier. Et Florence, son épouse, un peu inquiète, restera en contact quotidien par téléphone avec son mari aventurier.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.