Dans notre édition du jeudi 26 septembre, nous racontions la situation dramatique de Marilyne Genest dont la vie a totalement changé après une opération médicale réalisée il y a dix ans : elle évoque la détresse de sa situation et les difficultés qu'elle éprouve. Le docteur Azeddine Sfairi, le médecin qui l'a opéré souhaite prendre la parole pour lui répondre après avoir été mis en cause :
"Madame Genest affirme que le nerf vague aurait été sectionné. Cette information est totalement inexacte. L'expertise qu'elle a initiée a permis d'éliminer toute section accidentelle de nerfs pneumogastriques. Aucun nerf n'a été coupé, tel que cela a été prouvé à l'occasion des opérations d''expertise. Concernant la complication rapportée d'occlusion, il s'agit de complications qui peuvent survenir après n'importe quelle chirurgie abdominale (risque d'occlusion de 5 à 18 %). Il s'agit d'un aléa thérapeutique, pour lequel j'ai opéré en urgence madame Genest alors qu'elle avait été renvoyée à son domicile par le service d'un hôpital universitaire qu'elle avait consulté juste avant. Il est erroné de parler de "plainte" dans la mesure où la patiente a simplement saisi la CCI (commission de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux). qui a ordonné une expertise, et la juridiction civile en référé afin d'obtenir une provision à valoir sur son préjudice, qu'elle a obtenue. Le secret médical m'interdit de révéler des informations d'ordre médical sur ce dossier, mais à ce jour, aucune juridiction n'a été saisie par madame Genest pour obtenir l'indemnisation de son entier préjudice, son état n'étant pas consolidé sur le plan médico-légal."
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