Le vendredi 27 septembre, René Zida, président de la Semus, filiale d'Emmaüs international, et principal interlocuteur à Gomponsom de l'association d'aide et solidarité au Burkina-Faso (ASBF), était présent à Ernée. Il a rencontré Jacqueline Arcanger, maire, des élus, des membres de l'ASBF et des personnes proches de l'association.
Après le visionnage d'un film présentant toutes les actions menées à Gomponsom depuis vingt-deux ans dans les domaines de l'éducation, de la santé et de l'agriculture, grâce à l'ASBF, un échange a eu lieu entre René Zida et les personnes présentes. Le principal sujet de préoccupations des Ernéens est la situation au Burkina-Faso. En effet, depuis début 2022, après deux coups d'État au Burkina et un au Niger, la situation se dégrade fortement. Cela a amené le conseil d'administration de l'ASBF, le 28 août 2023, à prendre la décision de mettre toute l'activité de l'association en suspens. Cela comprenait également les parrainages qui permettaient à des jeunes Burkinabés d'aller à l'école et de poursuivre leurs études. À la suite de cela, un certain nombre d'élèves et d'étudiants n'ont pu continuer leur parcours.
Une situation transitoire
René Zida et Tao, comptable de la Semus, se veulent rassurants sur la situation au Burkina-Faso. " Avant, les élus utilisaient la démocratie en leur faveur. Il y avait beaucoup de corruption, de laisser-aller. Maintenant, des délégations spéciales régionales et communales ont été mises en place et elles sont formées presque exclusivement de fonctionnaires. " Même si cela est difficile, " nous arrivons à mener nos programmes avec la population. La nouvelle organisation ne se préoccupe pas du développement, ils ne sont pas très au fait. Alors les fonctionnaires n'empêchent pas les associations de travailler au développement. C'est vraiment une situation transitoire ".
" La situation s'est beaucoup améliorée, on a hâte d'aller voir là-bas, souligne Jacqueline Arcanger. Actuellement, aucun protocole n'est signé. Je vais demander au conseil municipal s'il est d'accord pour lancer les démarches. Nous transmettrons alors un courrier à la délégation spéciale pour savoir dans quelles conditions un protocole peut de nouveau être signé. "
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