Marie-Annick Paillard voue à ses poupées une passion sans bornes. Cette Cosséenne, assistante de vie, se verrait bien ouvrir un musée de la poupée. « Je recherche un local », déclare celle qui envisage d'en faire « don à la commune après moi ». Si ce projet privé n’est qu’à l’état d’ébauche, chez Marie-Annick, rien ne pourrait la faire renoncer.
Cette passion dévorante est venue « quand mon fils, Martial, a quitté le foyer pour aller au lycée à Laval », déclare Marie-Annick. C’était en 2006. « Sa chambre s’est retrouvée vide. » Et comme la nature a horreur du vide... la mère de famille a compensé. « Des poupées, dans mon enfance, je n’en ai jamais eues. Je me suis rattrapée. Quand j’ai le blues, j’y vais, cela me ressource, me calme. » La planagologiste (un nom barbare pour collectionneuse de poupées) s’est mise à en récupérer à droite et à gauche. « Je fais les vide-greniers, les antiquaires ; j’en achète sur des sites spécialisés sur Internet, c’est sans fin. »
Pratique. Marie-Annick Paillard exposera ses poupées au salon du jouet à la Scoman, les 28 et 29 novembre prochains. Ouverture : samedi de 12 h à 18 h ; dimanche de 10 h à 18 h. Tarif : 1,50 € adulte, 1 € enfant de moins de dix ans. Seront exposés de avions, voitures, Astérix, des schtroumpfs, articles Star Wars, Barbie...
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