Evron. Trois classes des écoles publiques vont rêver leurs cours de récréation pour petits et grands

L'objectif de cette visite : lancer la concertation avec les utilisateurs de la cour de récréation. "Aujourd'hui, vous travaillez avec les architectes pour dire ce que vous attendez des travaux. Il y a un coût à tout cela, il sera assuré par la municipalité." Les élèves de CM1 se sont interrogés sur trois domaines : à quoi ressemble la cour ? Qu'est-ce que j'y fais et avec qui ? Est-elle un espace agréable à vivre pour les usagers ? Trois niveaux seront consultés par l'équipe du cabinet Atelier Soil.

Consultation des élèves

"Les CM vont livrer une réflexion approfondie après un travail par groupes. Aujourd'hui, une session d'une heure 30. Un prochain temps aura lieu en novembre", indique la professeur Nadège Fouquet. "Deux autres classes vont également réfléchir sur le confort, l'organisation et les activités possibles : une classe de maternelle et une classe de CE. Les CM vont quitter l'école assez vite, mais ils ont une réflexion approfondie sur ce qu'ils veulent, les CE vont profiter de cette cour et les maternelles sont les futurs utilisateurs." Les idées fusent : Timéo, Soraya et les autres évoquent préau, abri, bancs, arbres, buissons, garderie, terrain de foot, panier de basket, tennis de table... beaucoup d'imagination en rapport avec le sport.

Cours de récréation "Oasis"

À la rentrée 2025, tous les élèves des écoles publiques d'Évron seront réunis sur la même cour d'école avec deux espaces de récréation. Outre les bâtiments, le projet de réaménagement prévoit une modernisation des deux cours d'école, renommées "Oasis". Les équipements doivent être adaptés de 3 à 12 ans. Il est aussi prévu de retravailler la perméabilité des sols et de créer des îlots de fraîcheur et des espaces pédagogiques pour envisager l'enseignement en plein air. "La séance est entièrement menée par les architectes de l'atelier Soil", confie l'enseignante. Capucine Madelaine, architecte urbaniste, et Joséphine Stafford, architecte paysagiste, ont mené les débats avec le public d'élèves. Nathan Gay, chef du projet Petites villes de demain, était présent. "Les résultats des échanges en classe feront l'objet d'une harmonisation avec les services techniques et périscolaires de la collectivité", indique Pierre Éloi, chargé des missions évronnaises de proximité.