Sorti sur civière à Annecy après un "clac" en retombant sur le genou, Peter Ouaneh se dirige vers plusieurs mois de convalescence.
"On ne sait pas si la rupture est totale ou partielle, bien qu'il y ait tous les symptômes en tout cas"
"Des examens ont été réalisés un peu en urgence samedi matin, révèle Olivier Frapolli. Ils confirment une blessure au genou mais ça demande encore des examens un peu plus approfondis. Vraisemblablement, ça semble être une lésion assez grave." Dans l'attente de ces examens, "on ne sait pas si la rupture est totale ou partielle, bien qu'il y ait tous les symptômes en tout cas".
Une absence "pas moins longue" que pour des croisés
En prenant des pincettes dans l'attente d'autres examens, l'entraîneur lavallois ne s'est pas montré rassurant. "Ça laisse peu de doutes sur la nature de la lésion, mais il faut être sûr avant d'avancer un verdict et une longévité d'absence", prévient le technicien.
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Si elle est confirmée, la rupture totale du tendon rotulien pourrait envoyer Peter Ouaneh pendant six mois à l'infirmerie avant un retour sur les terrains. Une absence équivalente à celle qu'aurait engendrée une rupture des ligaments croisés. "Je ne suis pas spécialiste mais je ne pense pas que ça soit moins long, il faut aussi voir s'il n'y a que ça. Il ne faut pas traîner pour éviter que le tendon cicatrise trop vite et pas de la bonne façon."
Cette absence longue durée serait un coup dur pour Peter Ouaneh, titulaire à sept reprises sur les dix journées de Ligue 2. Mais aussi pour le Stade lavallois qui perdrait un homme fort de sa base arrière.
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