" Le 26 octobre, malgré un crachin que les mauvaises langues qualifient de "breton", des bambins, des gamins, petits et grands des communes environnantes, sous la surveillance et avec l'aide des parents, grands-parents, encadrés par les bénévoles de La Sentine, étaient conviés à venir creuser des citrouilles pour les métamorphoser en sorcières grimaçantes et édentées ou en œuvres d'art remarquables ", sourit Josette Durand, membre de l'organisation. Une vraie ruche bourdonnante où chacun s'ingénie à creuser, sculpter, décorer la centaine de citrouilles mises à leur disposition par des donateurs généreux.
Pendant le temps d'un goûter, les citrouilles creusées sont disposées le long d'un parcours à la lisière de la forêt de la Motte, entre Orne et Mayenne. À la nuit tombée, sous la conduite de deux vilaines sorcières, près de quatre-vingts adultes et enfants, munis de lampes électriques, partent à la recherche des fameuses cucurbitacées illuminées par des bougies, sur les hauteurs de La Pallu.
Le vice-président de La Sentine, Daniel Le Jan, précise que "trois joëlettes des amis d'Etincelle53 et leurs courageux accompagnants, venus de Laval, se sont joints à cette joyeuse troupe ".
Une vraie fête de plein air, simple et conviviale
En forêt, à différentes reprises, les vilaines sorcières se postent pour raconter des histoires de crapauds, d'araignées, de hiboux, tirées d'un manuscrit du XVe siècle, à faire dresser les cheveux sur la tête, et une fable de La Fontaine revisitée. Petite pause en chansons autour d'un feu de camp. " Quel plaisir de voir ces regards enfantins s'illuminer et s'émerveiller en voyant s'envoler des milliers d'étincelles ", lâche une maman qui accompagne ses deux enfants.
Retour dans la cour de la mairie pour assister à une saynète à laquelle sont conviés les enfants. Tous les spectateurs s'unissent enfin pour chanter une chanson bien choisie, J'ai peur, avant de déguster les châtaignes grillées et boissons chaudes.
" Une vraie fête de plein air, simple et conviviale, sans but mercantile, seulement pour le plaisir de la rencontre, réussie grâce aux bénévoles de La Sentine pour qui randonnée rime surtout avec amitié ", confie Daniel Le Jan.
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