Complicité, bienveillance et communication. Manuella Carré et Katia Péchard semblent avoir tout ce qu'il faut pour réussir dans leur démarche. Âgées respectivement de 28 et 44 ans, les deux amies se sont lancées dans le projet d'ouvrir une maison d'assistantes maternelles (MAM) à Pontmain, en 2025.
Un vœu de la maire
"Pour l'instant, le projet se fait à deux, introduit Katia. Mais dans l'idéal, une fois installées, on aimerait être trois." L'idée leur est venue à la rentrée, lorsque Manuella a conclu un chapitre à Laval en tant que vendeuse de tissus en mercerie. "Mon activité de photographe indépendante avait du mal à décoller donc je cherchais aussi un nouvel emploi", précise Katia.
Un proche évoque alors l'idée de s'orienter vers la création d'une MAM. "C'était alors comme une évidence", sourit Manuella. "D'autant plus que la maire de Pontmain avait annoncé sa volonté d'en ouvrir une lors de sa cérémonie des vœux en début d'année", rappelle son amie.
Un projet important pour l'école locale
Marie-Antoinette Guesdon leur confirme son enthousiasme pour le projet et les soutient d'emblée. "Nous sommes en manque d'assistantes maternelles sur la commune", confie-t-elle. Pour plus de 300 foyers, le village ne compte qu'une seule professionnelle, qui peut garder quatre enfants.
Alors, la mairie s'emploie avec les deux amies à trouver un local. Sans adresse pour leurs démarches administratives, Katia et Manuella ne pourront pas commencer leur formation. "On tient à s'installer à Pontmain, dans le bourg, expose Manuella, habitante de Montaudin. Le milieu est très agréable. Et une MAM apporterait plus de garanties de stabilité à notre école."
Une orientation qui leur correspond
"On le voit dans les autres communes : lorsque les enfants y côtoient une MAM, les parents ont tendance à les inscrire dans l'école locale. Même s'ils ne résident pas sur la commune en question", constate Marie-Antoinette Guesdon. Et pour aider, la municipalité mène une enquête auprès de la population. "Elle a pour but de quantifier les besoins en garde d'enfants." Le conseil municipal pourrait ainsi agir en conséquence.
Manuella et Katia notent aussi qu'elles ne se lancent pas par hasard dans cette voie. "J'ai fait des études dans le service à la personne", indique la première. Aujourd'hui maman, elle se voit très bien en tant qu'assistante maternelle. "Moi, j'ai toujours travaillé avec les enfants en tant que photographe puisque je suis spécialisée dans les portraits de nouveau-nés, ajoute Katia. Et on m'a souvent conseillé de me tourner vers le social."
Pratique : Manuella et Katia invitent tout propriétaire de local libre à les contacter par courriel à pechardkatia@gmail.com ou par téléphone au 07 61 13 51 66.
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