L'émotion est grande dans le quartier du Bourny à Laval après le meurtre d'un homme de 30 ans sur la place de la Commune, dimanche 24 novembre aux alentours de 1h30 du matin.
"J'ai vu un homme à moitié nu courir dehors"
"J'ai entendu du bruit d'ici, indique un témoin qui a vu la scène. Ça m'a alerté tout de suite et j'ai vu un homme à moitié nu courir dehors vers une voiture pour appeler à l'aide."
Cet homme, c'est le frère jumeau de la victime. Ils sont originaires du quartier et, selon certains riverains, ils sont là depuis longtemps. Si aucun témoin n'a vu le meurtre à proprement parler, d'autres se remémorent : "J'ai vu son frère appeler au secours mais j'ai loupé le meurtre à quelques minutes…"
L'homme assassiné par arme blanche
Lundi 25 novembre, l'air est lourd sur la place de la Commune à la sortie de l'école. La procureure de la République, Anne-Lyse Jarthon, a confirmé que l'homme était décédé des suites d'une blessure par arme blanche.
"Son frère jumeau a également été blessé avec une crosse d'arme de poing au niveau du visage. À la suite de cette blessure, il a été pris en charge par le centre hospitalier de Laval et est ressorti quelques heures plus tard", confie la procureure de la République.
Une enquête est ouverte pour homicide aggravé et tentative d'homicide aggravée. Les investigations ont été confiées au Service Interdépartemental de la police judiciaire d'Angers ainsi qu'à la Direction départementale de la police nationale de Laval. La police recherche activement l'auteur du coup de couteau mortel.
"On s'est même dit il y a deux semaines que si ça continuait comme ça, il y aurait un mort"
Un silence pesant règne, quelques personnes traînent en bas des immeubles. La police fait ses rondes régulières. "Ce que l'on craint, c'est le règlement de comptes", glisse une habitante.
Les habitants du quartier font état de grandes difficultés dans un secteur réputé pour être calme à l'origine. "Nous nous sentons abandonnés par la Ville et par le bailleur social, témoigne un riverain. Depuis trois ans, les problèmes s'enveniment au fur et à mesure : on s'est même dit il y a deux semaines que si ça continuait comme ça, il y aurait un mort. Et voilà…"
Les autorités se sont rendues sur place, dimanche 24 novembre : la préfète de la Mayenne Marie-Aimée Gaspari, le maire de Laval Florian Bercault ainsi que le président de Méduane Habitat Patrice Morin.
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