La Baconnière. Chiffres, médailles et promotions... Ce qu'il faut retenir de la Sainte-Barbe

Samedi 7 décembre, lors de la Sainte-Barbe, le lieutenant Jérémy Gandon, chef de centre, a présenté le bilan 2024. Le colonel Thierry Robert, chef du Sdis, et le maire, David Besneux, ont évoqué le projet du futur centre de secours.

Presque trois mille heures d'intervention sur l'année

Les interventions ont augmenté de 12,5 % : 944 interventions, soit 75 % secours à personnes, 17 % accidents de circulation, 4,5 % missions incendies et 3 % en opérations diverses. Cela représente un total de 2 954 heures d'intervention (ISP + SP).

L'effectif de 33 pompiers a une moyenne d'âge de 36 ans avec un tiers de femmes. Il y a un officier, onze sous-officiers, quatorze hommes du rang, six infirmières, un jeune sapeur-pompier. Les promus sont Stéphanie Duval qui est infirmière sous-lieutenante, Amélie Rohard caporale, Benjamin Feneux sergent, Valentin Bernard caporal, Anaël Billon sapeur 1^re classe.

"Des conventions permettent de libérer leurs salariés"

Deux médailles du Sdis, échelon argent, ont été attribuées à l'adjudant-chef Philippe Séguineau et au caporal Nicolas Gautier, pour 20 ans de service. Jérémy Gandon précise : " Avec les fermetures de service d'urgence, nous intervenons de plus en plus souvent. Nous avons signé avec la mairie, le CH de Laval et des représentants d'entreprise des conventions qui permettent de libérer leurs salariés. "

Quant au regroupement le maire, David Besneux, prend la parole : " Faute d'accord entre notre municipalité, celle de Chailland et de Saint-Hilaire-du-Maine, le projet stagne, glisse, disparaîtrait ? Monsieur le colonel, pourriez-vous vous engager sur ce futur regroupement ? " Ce dernier répond : " Je dois anticiper sur des regroupements de centres, il n'y a plus suffisamment d'effectifs. Ceci ne peut être possible que si toutes les parties sont d'accord pour le choix du site."

Des discussions pour finaliser les financements sont en cours. Le projet est estimé à 1,2 million d'euros. En 2026, les études devraient être lancées ; les discussions sont ouvertes mais il faut une volonté commune.