Plein de prudence dans son discours d'avant-match, avec dans la mémoire les deux tours précédents remportés aux tirs au but (à Vitré au 7e tour et face à Concarneau au 8e tour), Olivier Frapolli insistait sur le fait que seule la victoire le satisferait à Mérignac. Peu importe la manière. Comme si l'entraîneur du Stade lavallois avait lu avant tout le monde dans une boule de cristal le scénario de ce 32e de finale de coupe de France face à une équipe de Régional 1.
Une pelouse de rugby pleine de boue
Pour l'occasion, le club girondin avait choisi de délocaliser la rencontre dans le stade de rugby local, de manière à recevoir le plus de supporters possible. À deux jours du coup d'envoi, Olivier Frapolli s'interrogeait sur la pertinence de cette décision. "On regarde souvent la capacité d'un stade mais jamais la qualité de son terrain", se désolait-il. Les Lavallois ne furent ainsi pas surpris lors du repérage des lieux le matin du match en découvrant une pelouse gorgée d'eau et remplie de boue.
Maxime Hautbois, encore lui
Difficile de parler de jeu ou du contenu d'un match qui s'est disputé dans un terrain à la limite du praticable. Les Tango ont logiquement dominé, sans se créer de réelles occasions, et ont une nouvelle fois attendu la séance de tirs au but pour que la décision se fasse. Quatre penaltys transformés - dont un de Malik Sellouki en frappant à moitié dans une motte de terre -, et un arrêt décisif de Maxime Hautbois plus tard, les Lavallois empochaient leur billet pour les 16es de finale.
Le tirage emmène Laval dans la ville du rugby
Comme un clin d'œil, le Stade lavallois se rendra dans la capitale du rugby, à Toulouse, entre le 14 et le 16 janvier 2025, pour disputer le prochain tour. Mais cette fois, c'est le gazon naturel avec des fibres de synthétique du Stadium qui servira de terrain de jeu aux Mayennais. Avec un adversaire de renommée, pensionnaire de Ligue 1, lui aussi vainqueur aux tirs au but en 32e de finale face à une équipe amateur.
"On sait voyager"
Déçu de ne pas offrir "l'affiche" aux supporters Tango au stade Francis-Le Basser, Olivier Frapolli sait au moins qu'il pourra s'appuyer sur un élément en sa faveur. "On sait voyager", relève-t-il.
Deuxième cette saison au classement extérieur de la Ligue 2, le Stade lavallois avait également prouvé la saison passée que s'offrir la tête d'une équipe de Ligue 1 dans son antre n'était pas impossible. Demandez aux Canaris…
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