"Le principe est le suivant : cinq œuvres du patrimoine mayennais sont choisies par les partenaires. Vendredi, nous avons visité et recueilli les informations sur chacune d'entre elles. Par groupes, les élèves choisissent une œuvre, ils ont l'année pour l'étudier et la défendre. Le groupe qui aura le mieux défendu son œuvre recevra 10 000 euros pour sa restauration, que les élèves suivront l'an prochain", résume Nadia Leroux, professeur.
Les cinq œuvres
Le comte de Belin poursuivi par un bœuf de l'église de Vimartin-sur-Orthe, le retable de Saint-Martin de l'église Saint-Martin de Louvigné, une chaire à prêcher de l'église de Livet, une pompe à incendie à la chapelle de Bazougers, le tableau au-dessus de la porte de la chapelle Saint-Crépin de la basilique Notre-Dame de l'Epine.
L'œuvre d'Evron
Après avoir resitué historiquement la basilique Notre-Dame de l'Epine, Emmanuel d'Erceville a souligné l'importance des œuvres picturales et sculptures à une époque où le peuple n'avait pas, pour sa majorité, accès à la lecture. Les jeunes, munis d'une fiche à remplir, n'ont pas manqué de poser des questions : "Quel est le nom du tableau ? Quel style de peinture ? Quelle époque ? Combien va coûter la restauration ?" "Situé dans le XVe, l'auteur de l'œuvre est inconnu, mais plutôt doué", souligne Emmanuel d'Erceville. Le triptyque sur bois évoque clairement la Passion du Christ : Louison et d'autres élèves ont remarqué le marteau, les clous, l'éponge, et autres symboles de cet épisode biblique.
La restauration
"Nous n'avons pas encore le devis, indique Emmanuel d'Erceville, mais la restauration d'une œuvre est onéreuse. Elle englobera le traitement des fissures, du bois contre les insectes, un décrassage, refixer la couche picturale sans pour autant repeindre".
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